Cette bactérie redoutable est responsable de divers types d’infections aiguës ou chroniques potentiellement létales et très difficiles, voire impossibles à combattre. Les patients souffrant de brûlures sévères constituent un groupe à risque, car cet agent se développe dans les plaies, y prolifère puis colonise son hôte.
Des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE), avec des collègues des hôpitaux universitaires de Lausanne et Berne, sont parvenus à révéler la dynamique de la physiologie et du métabolisme du pathogène au cours de sa croissance dans des exsudats, les liquides biologiques qui s’épanchent des plaies de personnes brûlées.
Cheval de Troie
Ces résultats fournissent des éléments cruciaux pour élaborer de nouvelles approches thérapeutiques. "Etant donné que la disponibilité en fer est un facteur limitant pour la croissance bactérienne, il faut envisager une stratégie du type 'cheval de Troie', qui est en cours de développement", indique Manuel Gonzalez, membre de l'équipe genevoise.
ats/pym