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Protéine de venin d'araignée pour protéger le cerveau après un AVC

Le fil de l'araignée a de multiples fonctions en plus de servir de matériau de base de la toile [Fotolia - Patrick Guilhot]
Le fil de l'araignée a de multiples fonctions en plus de servir de matériau de base de la toile - [Fotolia - Patrick Guilhot]
Une petite protéine baptisée "Hi1a" et provenant du venin d'une araignée pourrait protéger le cerveau après un accident vasculaire cérébral (AVC), selon des chercheurs australiens.

"Nous pensons que nous avons trouvé pour la première fois un moyen de minimiser les effets dévastateurs d'un AVC" sur le cerveau, estime le professeur Glenn King de l'institut de bioscience moléculaire à l'université du Queensland, en Australie, l'un des principaux auteurs de cette découverte publiée lundi dans les comptes-rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS).

"Une simple dose de cette protéine administrée jusqu'à huit heures après une attaque cérébrale protégeait les tissus cérébraux et améliorait très fortement les performances neurologiques", précise le professeur King.

Pouvoir commercialiser rapidement

Cette protéine fournit même un certain degré de protection aux régions centrales du cerveau qui sont les plus affectées par la privation d'oxygène et qui sont généralement irrécupérables.

"Nous travaillons actuellement à réunir les fonds nécessaires pour financer des essais cliniques afin de pouvoir commercialiser rapidement ce traitement prometteur", précise le professeur King.

agences/fb

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Cinq millions d'infirmes par an

"Cette découverte va nous aider à fournir des perspectives plus favorables aux survivants d'un AVC en limitant les dommages cérébraux et les handicaps dévastateurs qu'ils provoquent", estime le professeur King.

Les AVC, qui résultent de la formation d'un caillot de sang, font six millions de morts par an dans le monde et laissent cinq millions de survivants avec des infirmités permanentes.