Facebook s'attaque aux fausses informations avec ses utilisateurs

Le réseau social Facebook teste dès vendredi sur un nombre limité de personnes une nouvelle commande qui permettra aux internautes de définir une publication comme étant une fausse information.

La polémique a enflé sitôt Donald Trump élu à la présidence des Etats-Unis. Facebook a été montré du doigt pour ne pas avoir été capable d'endiguer la diffusion de fausses informations durant la campagne.

Un article prétendant que le pape François avait exprimé son soutien au candidat républicain a ainsi été multipartagé. Un autre affirmant qu'un agent fédéral enquêtant sur Hillary Clinton était mort a aussi rencontré un vif succès.

Coopération avec des rédactions

Dorénavant, en cas de signalement d'une publication par un utilisateur, Facebook s'appuiera sur "d'autres signaux" dont il ne précise pas la nature pour soumettre l'article à des sites reconnus pour leur travail de vérification. La société coopérera avec des organes de presse tels qu'AP.

Si la vérification révèle que l'article contient des infos erronées, il sera assorti de la mention "contesté par des vérificateurs indépendants". Disponible actuellement en anglais uniquement, le service devrait rapidement intégrer d'autres langues.