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Des chercheurs zurichois testent des appels vidéo avec hologrammes

Extrait de la vidéo de présentation de l'EPFZ sur leur prototype de communication 3D. [EPFZ - C.Plüss/M.Gross]
Extrait de la vidéo de présentation de l'EPFZ sur leur prototype de communication 3D. - [EPFZ - C.Plüss/M.Gross]
Dans les films de science-fiction, on "téléphone" depuis longtemps avec des hologrammes. Des chercheurs de l'EPFZ ont construit un prototype qui fait un pas de plus dans cette direction.

L'équipe de Claudia Plüss et Markus Gross, de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), a développé une caméra qui enregistre et projette une image tridimensionnelle de l'interlocuteur sur un écran transparent.

"Il s'agissait de donner l'impression que l'autre personne se trouve dans la même pièce", a expliqué Claudia Plüss.

L'image de la personne reproduite

"Un bonne partie du langage corporel est perdue lorsque seule la tête de l'interlocuteur est visible sur un écran", souligne-t-elle. En outre, l'arrière-plan détourne souvent l'attention de l'autre personne.

L'idée était donc de reproduire uniquement l'image de la personne, en taille réelle et trois dimensions. C'est le cas du prototype qui est actuellement utilisé pour des appels entre les sites de l'EPFZ à Zurich et Singapour.

Seul bémol, il faut encore pour l'instant porter des lunettes 3D. L'écran est du type de ceux qui sont utilisés pour des projections dans des vitrines et donc facilement commercialisable.

ats/tmun

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Plusieurs caméras de types différents

Le coeur du système est constitué de deux caméras "Kinect" enregistrant les images 3D. Afin d'obtenir de meilleures couleurs et une plus haute définition, les scientifiques les ont combinées avec des caméras couleurs supplémentaires. A l'autre bout de la ligne, les deux images sont projetées selon un angle bien précis sur un écran de verre.

Cela pourrait encore prendre du temps jusqu'à ce que chacun dispose de téléphones avec hologrammes dans son salon, mais des applications sont envisageables pour l'enseignement à distance ou pour des conférences, estiment les chercheurs de l'EPFZ.