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Greenpeace s'en prend au géant russe Gazprom dans l'Arctique

Greenpeace s'en prend à Gazprom dans l'Arctique
Greenpeace s'en prend à Gazprom dans l'Arctique / L'actu en vidéo / 51 sec. / le 18 septembre 2013
Greenpeace a mené mercredi une action de protestation sur une plateforme de Gazprom dans l'Arctique pour dénoncer ses projets de forage pétrolier. Quatre militants, dont un Suisse, ont été arrêtés.

Deux militants qui avaient réussi à escalader sur la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa dans l'Arctique russe, ont été arrêtés, a indiqué l'ONG. Il s'agit d'un Suisse de 28 ans et d'une Finlandaise.

Deux autres personnes avaient déjà été interpellées par les garde-côtes russes en se dirigeant vers la plateforme à bord d'un bateau pneumatique.

11 coups de semonce

Les gardes-côtes ont tiré 11 coups de semonce près du brise-glace de Greenpeace, a ajouté l'ONG, dénonçant un "usage disproportionné de la force". Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a confirmé avoir tiré ces coups de feu pour mettre fin aux "actions illégales" des militants.

Greenpeace voulait dénoncer les dangers que font courir les projets d'exploitation pétrolière sur l'Arctique. Selon l'ONG, Gazprom sera "la première compagnie à produire du pétrole dans les eaux glaciales de la région".

Gazprom a refusé de commenter la situation. Le géant russe prévoit de lancer la production sur cette plateforme au début 2014.

afp/dk

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Trois réserves naturelles aux abords

Greenpeace avait déjà mené en août 2012 une campagne contre cette plateforme pour dénoncer les dangers qu'elle représentait dans l'Arctique.

Celle-ci est notamment située dans une zone où existent trois réserves naturelles protégées par la loi russe", explique l'ONG.

L'Arctique au coeur de toutes les convoitises

La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique.

Greenpeace accuse aussi les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter de normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays.