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Bluewin victime d'une attaque virulente de spams

Avec son nouveau filtre antispam, Bluewin intercepte votre message et le scanne. informatique, e-mail, mail, courriel, pourriel [PaulPaladin]
Environ 300'000 comptes sont concernés par ces spams qui pourrissent le quotidien des utilisateurs de bluewin. Swisscom promet toutefois de résoudre le problème au mois de mars au plus tard. - [PaulPaladin]
Bluewin, le service de messagerie électronique de Swisscom, est victime d'une attaque de spams depuis le début de l'année. Ceux-ci ont pour effet de ralentir fortement la réception et l'envoi des courriels. Quelque 300'000 comptes e-mail sont concernés.

Swisscom a écrit aux utilisateurs touchés pour leur expliquer la situation et les inviter à la patience. "Nous ne pouvons malheureusement pas exclure que des problèmes de stabilité puissent éventuellement se reproduire dans les semaines à venir", regrette le géant bleu dans un courrier daté du 3 février, dans lequel il insiste qu'aucun e-mail n'a été perdu.

Promesse de Swisscom

Pour régler le problème, Swisscom procède actuellement à un changement de ses serveurs, une opération de mise à niveau déjà lancée au mois d'octobre. Les comptes victimes de la vague de spams sont ceux dont les serveurs n'ont pas encore été remplacés.

Environ 300'000 comptes sont concernés, sur un total de 3,5 millions, a indiqué mardi à l'ats le porte-parole de Swisscom, Christian Neuhaus, revenant sur une information du "Matin Dimanche". "Tout sera réglé pour tout le monde au début du mois de mars au plus tard", a-t-il assuré.

Fléau du quotidien

"Il s'agit d'une vague de spams très virulente", a encore commenté Christian Neuhaus. "De telles attaques par botnet (des milliers d'ordinateurs connectés entre eux se mettant à envoyer des courriels au même moment, ndlr) arrivent plusieurs fois par année, mais les serveurs sont normalement suffisamment dimensionnés pour les absorber.

"Le porte-parole rappelle que les spams constituent entre 80 et 90% des e-mails envoyés." Il s'agit d'un fléau avec lequel nous devons vivre au quotidien", estime-t-il, précisant que ces courriers indésirables passent la plupart du temps inaperçus, car ils terminent dans des filtres.

ats/pima

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