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Une nouvelle technologie pour contrôler la qualité de l'eau

Le produit BactoSense, développé par bNovate, permet une mesure automatique et rapide des bactéries dans l'eau potable. Il adresse le marché de l'industrie de l'eau mondiale. [bNovate]
Une ancienne start-up de l'EPFL lève des fonds pour développer une méthode d'analyse de l'eau (vidéo) / L'éclairage d'actualité / 3 min. / le 6 mai 2021
En Suisse, les communes ont l'obligation légale de surveiller la qualité de l'eau et d'agir en cas de contamination. Mais comment limiter les risques? Une société de l'EPFL a développé une nouvelle méthode d'analyse plus rapide et qui permet un contrôle en continu.

Développée par bNovate Technologies SA, l'invention prend la forme d'une petite boîte de 30 à 40 centimètres. L'appareil est installé pour capter en continu une source d'eau et l'objectif est de comparer de manière très régulière les analyses pour donner l'alerte en cas de changement.

"Notre système permet une meilleure compréhension de l'eau. Il peut analyser les bactéries contenues dans l'eau en seulement 20 minutes alors que les techniques actuelles prennent jusqu'à 3 jours (...) Et puis, il amène aussi ce côté automatique, nos instruments vont surveiller l'eau 24 heures sur 24, ce qui apporte une plus grande sécurité aux producteurs d'eau", explique Simon Künzi, codirecteur et fondateur de bNovate Technologies SA, jeudi dans La Matinale.

"De véritables potentiels d'utilisation"

Pour Sébastien Apothéloz, chef du service de l'eau de la ville de Lausanne, les analyses classiques pour vérifier si l'eau est conforme à la loi ne devraient pas disparaître, mais ces appareils auront un fort potentiel d'utilisation.

"Ces appareils permettront de piloter le réseau et peut-être de détecter des problèmes et d'agir avant d'avoir les résultats d'analyses. Je pense qu'il y a donc des potentiels d'utilisation pour un réseau comme Lausanne, qui est assez important", explique-t-il.

Intérêt des investisseurs et des autorités

Cette nouvelle technologie semble beaucoup intéresser les investisseurs. L'entreprise bNovate Technologies SA a récemment réussi à lever des fonds à hauteur de 5 millions de francs.

De son côté, le canton de Vaud a souligné sa confiance dans le projet en plaçant l'entreprise dans la catégorie des "scale-up". Une appellation censée souligner "un modèle d'affaire viable" (ndlr. et non plus en développement comme les start-up) qui n'a plus qu'à croître pour "être exécuté à une plus large échelle".

Dominique Choffat/ther

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