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La lente "descente aux enfers" des Imprimeries réunies à Renens

Les bâtiments des Imprimeries réunies lausannoises à Renens. [Jean-Christophe Bott]
Les bâtiment des Imprimeries réunies lausannoises à Renens. - [Jean-Christophe Bott]
La fermeture des Imprimeries réunies à Renens (VD) fait l'objet d'un édito dans le quotidien 24 heures ce vendredi matin. Le reste de la presse romande propose des hypothèses sur les origines de l'attentat anti-israélien perpétré mercredi en Bulgarie. Outre-Sarine, tandis que le Blick révèle qu'une commune saint-galloise va expulser des Suisses de leur appartement pour y loger des requérants d'asile, la Neue Zürcher Zeitung se penche sur un sondage que prévoit d'effectuer l'armée suisse afin de connaître l'état d'esprit de ses hommes.

La fermeture des Imprimeries réunies à Renens

Une affaire qui a tout d'une tragédie grecque, commente le rédacteur en chef de 24 heures. La mort annoncée des Imprimeries réunies (IRL) à Renens, Thierry Meyer la qualifie d'une lente mais sûre descente aux enfers, dans un secteur miné par les surcapacités, l'effondrement des marges et la concurrence des supports numériques. L'attitude du groupe alémanique augure des discussions tendues et incertaines, note le journaliste qui rappelle qu'en matière de redressement productif, le canton de Vaud a appris à ne pas se laisser faire. L'exemple de Novartis en a été l'illustration. Une chose est certaine pour l'éditorialiste de 24 heures, les IRL, si elles survivent, ne ressembleront pas à ce qu’elles ont été jusqu'ici.

Des Suisses expulsés de leur appartement au profit de requérants d'asile

La Une du Blick révèle que la commune saint-galloise de Berneck va expulser des Suisses pour faire de la place à de nouveaux requérants d'asile. La commune a décidé de les abriter dans un immeuble qui lui appartient, en plein centre du village. "Si vous avez une meilleure solution, dites-le nous", se défend le syndic. Personne, en effet, ne s'est proposé pour les accueillir. Les locataires suisses, dont certains habitaient là depuis longtemps, ont jusqu'à fin septembre pour quitter leurs appartements. Ils sont évidemment plutôt amers.

Les origines de l'attentat contre des touristes israéliens en Bulgarie

Pour certains, relatent la Tribune de Genève et 24 heures, l'attaque anti-israélienne de mercredi s'inscrirait dans la lignée des tentatives perpétrées dans le monde ces dernières années pour venger l'assassinat en 2008 du chef du Hezbollah. Pour d'autres, poursuivent les quotidiens, il existe un lien direct entre la crise syrienne et l'attentat en Bulgarie qui pourrait signifier l'entrée en jeu de l'Iran. Quant à la communauté internationale, son attitude se résume dans La Liberté et le Courrier par l’image d'une sorte de guerre froide entre blocs des pays occidentaux et Russie-Chine à l'ONU qui risque de faire flamber toute la région.

L'armée se soucie de l'état d'esprit de ses troupes

Quel est l'état d'esprit des officiers, sous-officiers et soldats de l'armée suisse qui accomplissent leurs obligations? C'est la grande question posée dans la Neue Zürcher Zeitung. Le quotidien nous apprend que le patron de l'armée suisse André Blattmann veut en avoir le coeur net. Ainsi, depuis le début de l'année et jusqu'à la fin 2012, plus de 10'000 hommes devront répondre à un sondage par sms sur leur perception de leurs obligations militaires.

hend avec Michel Eymann et Jean-François Moulin, RTS

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