Agression mystérieuse liée à l'affaire Luca en Valais

Affaire Luca: mystérieuse agression

L'agression du juge de la commune de Sion samedi soir est unanimement condamnée. Pendant dix minutes, le magistrat a subi une série de coups de la part d'un homme lui tenant ce langage: "je vais te faire subir la même chose qu'à Luca". La famille Mongelli, raconte le Matin, a immédiatement dénoncé la sauvage agression du juge. Sans doute l'oeuvre d'un malade, a précisé le père du jeune Luca. Le mystérieux agresseur court toujours, note 20 Minutes. Le rédacteur en chef du Nouvelliste se demande pourquoi agresser un magistrat qui a quitté la carrière en 1992 bien avant l'affaire Mongelli. Cela démontre peut-être à quel point l'affaire du petit Luca hante les esprits en Valais, comme toutes ces histoires qui parlent aux tripes des gens. Dans le cas qui nous occupe: un enfant donné pour mort, mais revenu à la vie, aveugle et paralysé, qui réclame justice.

CFF Cargo va supprimer des postes de travail

La filiale des CFF est dans les chiffres rouges depuis des années et depuis 2008, c'est Nicolas Perrin qui a été nommé à la tête du transporteur pour mettre de l'ordre. Nicolas Perrin est en interview ce matin dans la Basler Zeitung. Et il l'annonce: nous sommes arrivés à la conclusion que 155 points de distributions pour nos clients ne sont pas rentables. Nous devrons les assainir. Dans un futur proche des centres de distributions seront purement et simplement supprimés. Après avoir déjà dégraissé au siège de CFF Cargo, l'entreprise touche maintenant à l'infrastructure et donc directement au relation avec les clients. Et parmi les clients de CFF Cargo, on trouve la plupart des grandes entreprises de Suisse comme La Poste, Coop, Migros, Holcim, Ikea et les entreprises pharmaceutique. Mais le patron de CFF Cargo se veut rassurant: ces grands clients ne devraient pas être trop touchés par ces restructurations. Mais une partie des marchandises pourraient passer du rail sur la route.

Un Forum de Davos un peu plus ouvert

Le forum économique de Davos s'est terminé hier. L'heure du bilan a sonné. L'ancien cirque des puissants et des riches s'est élargi au pays en voie de développement et à la société civile. C'est l'angle du commentaire à lire ce matin dans le Tages-Anzeiger. C'est un club secret qui s'est ouvert, constate plutôt positive notre consoeur Daniela Decurtins. Les patrons et les chefs d'Etat se réunissaient entre eux dans des réunions fermées. Les textes étaient rédigés dans l'abri anti-atomique, loin du regard des journalistes. Les altermondialistes manifestaient avec intensité à l'extérieur. Les choses ont changé. Le WEF a corrigé son image. Il s'est ouvert. Il a intégré l'Open forum des anti-globalisation. Les invités du WEF ont aussi changé. On trouve beaucoup de représentants des ONG, de la société civile, des représentants des pays en développement. Mais le coeur de la manifestation n'a pas changé. Ca reste des discussions qui ne sont pas suivies d'effets, avec des participants qui poursuivent principalement des buts égoïstes. Le Forum reste une formidable opération de relation public pour les grand patrons. L'occasion de polir un peu l'image de leurs entreprises, sans que ça provoque trop de contestation.

Plus d'anonymat pour la police

Les policiers anti-émeute zurichois seront désormais identifiables. Le Grand Conseil zurichois l'a voulu dans la loi sur la police. C'est désormais une réalité. Les policiers anti-émeutes zurichois porteront désormais un numéro de matricule sur le buste. Un badge de 4 centimètres sur 2. Fini donc l'anonymat durant l'engagement. Voilà une revendication de longue date de la gauche qui est réalisée, écrit le Tages-Anzeiger. Une réalité qui ne plaît pas du tout aux policiers concernés. Eux qui sont engagés fréquemment contre les casseurs qui sévissent par exemple en marge de la manifestation du 1er mai et presque chaque week-end autour des stades de football pour contenir les hooligans. Le représentant du syndicat des policiers est fâché contre le message politique qui est lancé. Nous nous battons contre les casseurs et c'est nous qui sommes surveillés, dit-il un peu amer. Une représentant de la droite réclame lui l'égalité de traitement. Si les policiers doivent être identifiables, alors il faut en contrepartie que les hooligans et autres casseurs aient l'interdiction de porter des cagoules ou des masques. Notons que les policiers bernois et bâlois portent déjà des matricules. Et selon la police, l'expérience est positive.

Des nouvelles de l'ours Finn

La Berner Zeitung nous donne des nouvelles de l'ours Finn, qui avait failli croquer un jeune homme tombé dans le parc aux ours sur les bords de l'Aar, avant qu'un policier ne lui tire dessus. Finn, animal people, avait fait la Une des journaux durant des mois. Et bien figurez-vous qu'il va passer un sale moment. La pauvre bête va être stérilisée. Les responsables du parc zoologique ne veulent pas revivre un nouveau psychodrame. Les deux enfants de Finn et Björk sont tellement aimés des Bernois qu'ils sont obligés de les garder à Berne. Et un ourson c'est mignon mais ça grandit et ça prend de la place. Fini donc la paternité pour Finn. Il sera stérilisé.

cab avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury