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Un nouveau témoin dans l'enquête sur la Cité du Genévrier (VD)

L'entrée de la Cité du Genévrier à Saint-Légier (VD). [Google Street View]
La Cité du Genévrier (VD) à nouveau sous enquête après l'arrivée d'un nouveau témoin / La Matinale / 1 min. / le 14 juin 2018
La Cité du Genévrier, institution pour personnes handicapées mentales au-dessus de Vevey (VD), accusée de maltraitance sur des résidents, est à nouveau sous enquête. Un nouveau témoin s'est manifesté.

Des parents de jeunes adultes autistes avaient notamment porté plainte pour maltraitance il y a plus de 2 ans.

>> Lire aussi : Une institution vaudoise accusée de maltraitance sur de jeunes autistes

Alors que le rapport de la commission cantonale des plaintes était attendu pour fin avril, la commission a décidé de rouvrir le dossier et le canton a ordonné une nouvelle enquête. Un autre témoin s'est en effet manifesté. Il s'agit d'un ancien employé de la Cité du Genévrier.

Dans un courrier adressé fin mai au conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard, que la RTS a pu consulter, il dénonce des actes de maltraitance: tons et gestes agressifs, insultes, négligence, manque d'hygiène. Ces faits rejoignent les accusations portées par des familles de résidents et qui, pour le ministre en charge de la Santé, doivent être investigués: "Il y a un témoignage direct de faits qui nous paraissent inacceptables s'ils sont confirmés. Ce qu'on veut savoir également, c'est comment la direction a traité ces faits lorsqu'ils lui ont été éventuellement signalés", a indiqué Pierre-Yves Maillard dans La Matinale de La RTS jeudi.

Enquête administrative

Le canton a par ailleurs décidé d'ouvrir une enquête administrative sur la base de ce même témoignage. L'association Autisme Suisse romande, qui a suivi les familles concernées, salue la démarche, mais s'interroge sur la longueur du processus, et sur le fait que les autres témoins du dossier n'aient visiblement pas suffi.

Le Conseil d'Etat devra aussi répondre aux interrogations du politique sur cette affaire. Le PLR a déposé une interpellation en mars au Grand Conseil au sujet des mesures de surveillance de ce type d'institution.

Tania Barril/lan

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