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Des députés vaudois demandent des comptes sur la gestion des hooligans

Les supporters du LS ont envahi le terrain lors du match contre Thoune. [Keystone]
Des députés vaudois demandent des comptes sur la gestion des hooligans / La Matinale / 1 min. / le 18 mai 2018
Il faut en faire plus dans la lutte contre le hooliganisme, estiment des députés vaudois. Après les débordements au stade de la Pontaise dimanche dernier et les incidents dans un train fin avril, la situation est jugée critique.

Après l'appel à durcir le ton du conseiller d'Etat Philippe Leuba, lundi dans l'émission Forum, des députés demandent à leur tour des comptes au gouvernement vaudois.

Philippe Leuba appelle à des sanctions plus sévères envers les hooligans

Ils estiment que le concordat intercantonal - qui définit les mesures contre la violence lors de manifestations sportives - ne va pas assez loin et tirent un constat d'échec face aux récents débordements qui ont conduit à l'interpellation de 13 personnes en marge d'un match du Lausanne-Sport.

Des mesures bien mises en oeuvre?

"Le concordat prévoit un certain nombre de dispositions. On peut mettre des gens en garde à vue, on peut interdire de stade un certain nombre de personnes et les obliger à se présenter au poste de police (...) Mais est-ce que ces mesures sont effectivement bien mises en oeuvre? En tout cas par rapport à ceux qui posent le plus de problèmes?", s'interroge vendredi, dans La Matinale de la RTS, le socialiste Alexandre Rydlo.

Le député souhaite par conséquent savoir si les mesures du concordat ne devraient pas être renforcées, notamment concernant les "gens qui posent de plus en plus de problèmes et ne sont pas maîtrisés par leurs clubs ou les autorités."

Béatrice Métraux "prête à mettre le sujet sur la table"

Du côté du Lausanne-Sport, le vice-président du club Stefan Nellen estime que c'est au niveau légal qu'il faut un changement, les hooligans ne sont aujourd'hui pas suffisamment punis.

Enfin, pour la conseillère d'Etat vaudoise en charge de la sécurité Béatrice Métraux, renforcer le concordat serait une solution. Elle se dit en tout cas prête à mettre le sujet sur la table de la conférence des directeurs cantonaux de Justice et Police.

Tania Barril/jzim

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