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Nouvelles mesures pour accompagner l'usage de psychotropes en EMS

Établissement médico-social à Pfaeffikon, dans le canton de Schwyz (image d'illustration). [keystone - Gaetan Bally]
Établissement médico-social à Pfaeffikon, dans le canton de Schwyz (image d'illustration). - [keystone - Gaetan Bally]
Le canton de Vaud a indiqué vendredi vouloir mieux contrôler les prescriptions de médicaments dans les EMS et les hôpitaux psychiatriques, alors que 80% des résidents prennent chaque jour au moins une substance psychotrope.

"Ce chiffre interpelle, mais il ne faut pas culpabiliser les patients ou les soignants qui s'occupent de ces patients complexes", a affirmé dans le 12h45 de la RTS Olivier Bugnon, pharmacien-chef de la Policlinique médicale universitaire (PMU) à Lausanne. Selon lui, il faut trouver le moyen d'individualiser la médication des résidents.

Depuis 2010, les psychotropes, des médicaments administrés dans les EMS et hôpitaux psychiatriques, font l'objet d'une attention particulière dans le canton. Des évaluations suivies de mesures ont par ailleurs déjà permis une amélioration de la prise en charge et une baisse des coûts, de quelque 700 francs par patient en EMS.

Processus d'évaluation

"On a entamé il y a trois ans un processus d'évaluation de la prescription de psychotropes dans le canton", a déclaré vendredi Pierre-Yves Maillard, chef du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS).

Dans les EMS, les cercles de qualité mis en place depuis 2010, et généralisés depuis 2016, montrent des résultats positifs, a expliqué Olivier Bugnon. Réunissant le pharmacien, le médecin responsable de l'EMS et l'infirmier-chef, leur but est d'optimiser qualitativement le choix et l'usage des médicaments.

fme avec ats

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