"Tout a été fait dans les règles pour la scolarisation de mon fils"
En 2006, le ministre vaudois des Finances avait fait une demande de dérogation pour que son fils, inscrit au contrôle des habitants de la commune de Sainte-Croix, soit scolarisé à Lausanne.
Or cette dérogation n'a pas été actée, puisque le service des écoles de Lausanne lui aurait proposé de procéder autrement et d'inscrire son enfant en résidence secondaire à Lausanne. Par ce biais-là, la dérogation n'était plus nécessaire, a appris la RTS.
>> Les explications détaillées de Tania Barril dans l'émission Forum:
Réagissant à cette enquête, confirmée mercredi après-midi par une note du Département de la formation et de la jeunesse, Pascal Broulis a déclaré que "tout a été fait dans les règles" pour la scolarisation de son fils, tandis que "des choses fausses ont été écrites" à ce sujet.
Le conseiller d'Etat est également revenu sur les raisons qui l'ont poussé à attendre pour communiquer sur cette question: "Mon fils est né en cours de mandat, ça n'était pas prévu et il a fallu réorganiser la famille. Ensuite quand on vous attaque avec des affirmations fausses (…) il faut du temps pour remonter dans le dossier (…) J'ai des pièces qui sont jaunies", a-t-il précisé.
Quant à ses impôts communaux payés à Sainte-Croix plutôt qu'à Lausanne de 2002 à 2011, Pascal Broulis s'est montré opposé à la levée du secret fiscal le concernant: "Je ne crois pas, c'est comme le secret médical (...) Il n'y a pas d'enquête à faire, il faut contrôler si les procédures ont été faites correctement. Le Conseil d'Etat répondra mardi prochain au Parlement et amènera des éclairages", a-t-il conclu.
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jzim