Publié

Le canton de Vaud veut redonner une impulsion aux fusions entre communes

La fusion entre Aigle, Leysin et Yvorne avait échoué de peu en votation, le 26 septembre 2010. (image d'illustration) [Keystone - Jean-Christophe Bott]
La fusion entre Aigle, Leysin et Yvorne avait échoué de peu en votation, le 26 septembre 2010. (image d'illustration) - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le canton de Vaud veut relancer les fusions de communes. Il prévoit des incitations et des aides financières afin de favoriser un processus mis en échec en 2014 et 2015.

Le Conseil d'Etat encourage les communes à fusionner pour créer des entités plus fortes, administrativement plus solides, politiquement plus à même de soutenir le dialogue avec l'Etat, explique-t-il vendredi dans son projet de loi et de décret. Le canton de Vaud dispose de 309 communes depuis janvier 2017.

Pour favoriser les rapprochements, Vaud va s'inspirer notamment de Berne. Il propose d'introduire une aide financière au démarrage destinée à couvrir jusqu'à la moitié des frais liés à l'étude de la fusion. Cette aide pourrait s'élever jusqu'à 70'000 francs.

Capacité financière

En cas de fusion de plus de deux communes, l'aide serait majorée de 10'000 francs par commune supplémentaire, avec un maximum de 120'000 francs.

Pour l'incitation financière, le canton de Vaud veut tenir compte de la capacité financière des communes, dont la différence peut constituer un frein important. L'incitation sera calculée en fonction du point d'impôt, souligne le projet (lire encadré).

ats/kkub

Publié

Incitation sur le point d'impôt

L'incitation financière de base serait fixée à 200 francs par habitant. Elle devrait être portée à 300, voire 400 francs, si la moyenne de la valeur du point d'impôt par habitant, calculée sur les trois années qui précèdent le vote sur la fusion, est inférieure d'au moins 20%, voire 40%, à celle de toutes les communes du canton.

Accompagner le processus

Concernant la gestion du processus, le rôle des préfets sera renforcé afin de mieux tenir compte de leur connaissance du terrain. En outre, un mandat sera confié à une personne. Son rôle consistera uniquement à accompagner les communes engagées dans une fusion.