![L'entrée de l'hôtel des patients du CHUV à Lausanne. [RTS]](https://img.rts.ch/emissions/on-en-parle/2017/image/5vqr1v-26003597.image?w=1280&h=720 "L'entrée de l'hôtel des patients du CHUV à Lausanne. [RTS]")
L’Hôtel des patients du CHUV, ouvert il y a une année, est en surcapacité
L'Hôtel des Patients du CHUV à Lausanne peine à se remplir. Un an après l'ouverture, seule la moitié des chambres de cet établissement destiné aux patients et aux clients privés sont occupées, a appris la RTS vendredi.
Les chambres de cet hôtel, fruit d'un partenariat public-privé, sont destinées à deux types de clients: à des patients qui n'ont plus besoin d'une hospitalisation lourde, mais plutôt d'un suivi - comme des jeunes mamans et leurs nouveau-nés - mais également à des clients privés, comme des touristes.
A la fin du mois de novembre, un peu moins de la moitié des chambres de l'hôtel étaient occupées, un équilibre tout juste suffisant pour que le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) ne perde plus d'argent.
"Année particulière"
"Cette année est un peu particulière, pour deux raisons", explique Oliver Peters, directeur général adjoint du CHUV. "L'activité hospitalière dans le canton de Vaud est un peu plus faible que d'habitude, et nous avons fait un grand effort pour mieux organiser la prise en charge de nos patients, ce qui a permis de libérer 40 lits au CHUV".
Autre raison avancée: les médecins n'ont pas encore forcément le réflexe d'envoyer leurs patients dans cet hôtel qui se trouve à quelques minutes à pied du bâtiment principal du CHUV. Mais pour Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat en charge de la Santé, il n'y a aucun de doute: l'établissement, qui devait permettre le désengorgement du CHUV, reste une vraie bonne idée.
Croissance de l'occupation attendue
"Cette infrastructure nous a beaucoup aidé ces dernières semaines, notamment pour la maternité qui était engorgée au CHUV avec environ 25 accouchements par jour", a affirmé le ministre. "L'Hôpital des patients a permis aux femmes qui ne pouvaient pas encore rentrer à la maison de terminer leur séjour dans cet environnement."
"On ne pourrait plus se passer de cette infrastructure, qui va progressivement remplir les attentes financières. Si ce n'est pas le cas, on discutera d'une autre utilisation potentielle, comme le logement d'urgence. Mais nous nous attendons à une croissance de l'occupation", a encore déclaré Pierre-Yves Maillard.
Une nuit dans cet hôtel coûte 300 francs par patient, contre 600 francs lorsque ce même patient séjourne dans la structure traditionnelle du CHUV.
Agathe Birden/kkub
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