Certes, l'imposant bâtiment de deux hectares, qui abritera le géant de l'ameublement Ikea et l'entreprise de transport von Bergen, est prévu loin du centre d'Avenches et de sa fameuse arène. Mais il serait raccordé au réseau CFF par une courte voie ferrée dont la construction nécessiterait de détruire un pan de muraille romaine protégée depuis 1987 par un décret cantonal.
La situation est confuse. Selon une note distribuée aux médias, le Conseil d'Etat n'a, pour l'instant, pas levé la protection du site. Contrairement à ce qu'avait affirmé fin janvier dans 24 Heures le chef du Service immeubles, patrimoine et logistique à l'Etat de Vaud, Philippe Pont.
Décision "en catimini"
Cette annonce avait mis le feu aux poudres. Béatrice Lovis, vice-présidente de la section vaudoise de Patrimoine suisse, avait accusé la semaine dernière le gouvernement d'agir "en catimini".
Retombées économiques (140 emplois) ou préservation du patrimoine historique d'Aventicum, le Conseil d'Etat devra trancher.
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