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Les cliniques vaudoises s'opposent à Pierre-Yves Maillard

Selon P.-Y. Maillard, l'autorité de surveillance pourrait imposer un plan d'assainissement fin 2013. [Jean-Christophe Bott - Keystone]
Interview de Pierre-Yves Maillard / Audio de l'info / 1 min. / le 9 janvier 2015
Les cliniques vaudoises ne veulent pas entendre parler de l'instauration d'une clause de besoin pour les équipements médicaux lourds, défendue par le conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard.

Les cliniques vaudoises s'opposent à la volonté du conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard d'introduire une clause du besoin sur les équipements médicaux lourds. Elles menacent de soutenir un éventuel référendum contre la révision de la loi sur la santé au cas où cette mesure y figurerait.

Une telle clause serait contreproductive. Elle serait de plus "dangereuse" pour la qualité des soins dans le canton de Vaud à l'heure où la région lémanique veut affirmer son statut de Vallée de la Santé, indique jeudi l'Association des cliniques vaudoises dans un communiqué.

Retour à des techniques "moins efficaces"

Le rationnement des équipements lourds et de pointe signifierait un report sur des techniques "moins efficaces et plus invasives", déplore de son côté le député PLR et médecin Jacques-André Haury.

Vaud Cliniques fonde en outre sa position sur un avis de droit. Selon les avocats consultés, le projet "ne réunit pas toutes les conditions légales le rendant admissible".

ats/nr

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Vaud s'appuie sur un arrêt du TF

Début novembre, Vaud a indiqué vouloir réguler l'acquisition d'équipements médicaux lourds. Le canton s'appuie notamment sur un arrêt du Tribunal fédéral qui a donné raison au Conseil d'Etat neuchâtelois lorsqu'il a opposé son veto à l'achat d'un scanner par une clinique.

Pour Pierre-Yves Maillard, responsable vaudois de la Santé, la mesure est efficace pour maîtriser les coûts de la santé.