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Un projet d'école plus durable va être présenté au Conseil d'Etat vaudois

Frédéric Borloz parle à des élèves de 6P le jour de la rentrée scolaire des écoliers vaudois le lundi 22 août 2022 à Lausanne. [Keystone - Laurent Gillieron]
Le Grand conseil vaudois devra se prononcer à nouveau sur un projet d’école plus durable / La Matinale / 1 min. / le 3 mars 2023
Le Conseil d'Etat devra se prononcer à nouveau sur un projet d'école plus durable. Il avait refusé une enveloppe de 7 millions de francs pour son Plan climat qui consiste à soutenir des projets pédagogiques et inciter les jeunes à se tourner vers des métiers liés à la transition écologique.

L'ex-ministre vaudoise de l'éducation, la socialiste Cesla Amarelle, avait échoué à convaincre le Parlement de débloquer 7 millions de francs pour une école plus durable. Le PLR et l'UDC estimaient que ce projet était trop flou et trop militant. "Pas besoin de former de futurs zadistes", avaient rétorqué certains.

Un an et demi après, le nouveau chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), le PLR Frédéric Borloz, reprend le sujet en main. Il a revu la copie pour la rendre plus "PLR compatible", mais la gauche la trouve un peu vidée en substance.

Selon elle, ce nouveau projet est trop lent et trop modéré face à l'urgence climatique. Le chef du groupe socialiste Jean Tschopp promet toutefois de tout faire pour muscler le projet lors des débats à venir.

Projet mieux orienté

Le nouveau projet est donc plus orienté. Il concernera la formation professionnelle et les métiers de la transition énergétique. L'objectif est d'"accompagner les établissements obligatoires et postobligatoires dans leur dynamique de durabilité", a indiqué jeudi le Conseil d'Etat.

Ainsi, divers projets pédagogiques seront soutenus, comme le laboratoire d'énergie et de mobilité électrique au Centre professionnel du Nord vaudois à Yverdon. Une partie du crédit servira aussi à soutenir la formation dans les métiers clés de la transition écologique, actuellement en manque de main-d'oeuvre.

L'investissement se fera en 2 étapes au lieu d'une seule: une enveloppe de 3,9 millions sera d'abord soumise au Grand Conseil puis une autre de 3 millions suivra d'ici 2 ans afin de consolider les premières mesures.

ats/juma

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