Accoucher en pleine campagne électorale, un défi supplémentaire
Du coup, Circé Barbezat-Fuchs et son parti se sont organisés pour exister malgré tout dans la dernière ligne droite de la campagne.
"Je ne serai pas présente physiquement lors de débats importants, ou sur des stands sur le terrain", explique-t-elle dans La Matinale lundi. "On a créé des petites capsules vidéos sur les différents réseaux sociaux" pour combler une absence qui pourrait être délicate dans une élection de personnes.
"Plusieurs médias m'ont contactée en amont, j'ai quand même mon temps de parole", explique aussi la députée de Bex. "Il faut vraiment montrer que ce n'est pas un frein, qu'on peut faire de la politique en tant que femme à toute période de vie."
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Des efforts restent nécessaires
Pour concilier maternité et activité politique, des efforts restent nécessaires, selon Lisa Mazzone. La conseillère aux Etats a accouché quelques mois avant les élections fédérales de 2019: "J'ai fait ma campagne avec un enfant qui n'était pas très loin dans la poussette avec son père et qui recevait régulièrement le sein", se souvient la Genevoise. "Ca montre aussi que si on fait des aménagements pour notre société en la rendant plus égalitaire avec un vrai congé parental partagé, ça va aussi aider les femmes qui font de la politique dans le cadre d'une campagne ou de leur mandat.
Le PS vaudois vient d'ailleurs de lancer une initiative en faveur d'un congé parental.
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Julie Rausis/ebz