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Premier procès d'une longue série pour les activistes d'Extinction Rebellion

Jessica Renaud revient sur l'ouverture du procès d'un militant pro-climat à Lausanne.
Jessica Renaud revient sur l'ouverture du procès d'un militant pro-climat à Lausanne. / 12h45 / 2 min. / le 24 septembre 2021
Ces prochains mois, quelque 200 activistes écologistes vont se relayer devant la justice vaudoise, après s'être opposés à leur condamnation pour plusieurs actions dans le canton de Vaud. Vendredi matin, l'un des théoriciens du mouvement ouvrait la valse des comparutions.

Il est reproché à l'activiste l'occupation d'une succursale d'UBS, le blocage du Pont Bessières et du giratoire de la Maladière, à Lausanne.

Plus précisément, l'acte d'accusation comporte quatre éléments: entrave aux services d'intérêt général, empêchement d'accomplir un acte officiel, enfreintes à la loi vaudoise sur les contraventions et violation du règlement général de police de Lausanne.

Mais ce sont finalement trois affaires qui sont jugées vendredi, et non quatre, comme c'était initialement prévu. L'affaire UBS est repoussée à plus tard, à la demande de l'avocat du prévenu. Car l'homme de loi était observateur légal lors de l'événement. Il estime par conséquent que cette situation est incompatible avec son rôle de défenseur.

>> Ecouter les explications dans le 12h30 :

Les soutiens du militant d'Extinction Rebellion (XR) se sont rendus au Palais de justice pour protester contre les procès d'activistes du climat. [KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI]KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI
Une longue série de procès débute contre des activistes d'Extinction Rebellion / Le 12h30 / 1 min. / le 24 septembre 2021

Acquittement demandé

L'avocat demande l'acquittement, en invoquant la liberté de manifester de manière pacifique. Selon lui, c'est une question de principe, car les manifestations sont des droits fondamentaux qui relèvent de la liberté d'expression.

Pour la défense, les actions auxquelles le militant a participé contribuent à un débat d'intérêt général puisqu'elles visaient à attirer l'attention du public sur une question "gravissime". Ce seraient donc des actions profondément démocratiques.

Le verdict est attendu mercredi prochain en fin de journée. L'accusé encourt une peine allant jusqu'à 190 jours-amende et une amende de 1500 francs.

Sujet radio: Malika Scialom

Adaptation web: ami avec ats

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