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Le PLR lausannois interdit le cumul des mandats et fixe leur durée

Philippe Miauton, président du PLR lausannois (à gauche), et Marc-Olivier Buffat. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le PLR lausannois interdit le cumul des mandats / Le 12h30 / 1 min. / le 1 février 2020
La section lausannoise du Parti libéral-radical (PLR) vient d'inscrire dans ses statuts l'interdiction du double mandat et la limite à trois législatures, a appris la RTS. Le parti cantonal s'apprête lui aussi à fixer de nouvelles règles.

Les élus PLR lausannois ne pourront bientôt plus siéger en même temps à l'échelon communal et cantonal et ils ne resteront pas plus de trois législatures. Des dérogations restent possibles, mais à titre exceptionnel.

Pour Philippe Miauton, président du PLR lausannois, l'objectif est de renouveler le personnel politique. "Cette décision permet d'offrir des places à tous les échelons, de faire un ascenseur politique. C'est motivant pour les nouveaux membres ou pour les personnes qui attendent depuis un certain temps d'entrer à un certain échelon", précise-t-il samedi dans le 12h30.

Ces changements entreront en vigueur entre 2021 et 2022. D'ici là, personne ne sera poussé vers la sortie. Et actuellement, moins de cinq élus sont concernés par ces nouvelles règles de la section lausannoise.

Le PLR vaudois se prononcera bientôt

Le parti cantonal devrait lui aussi se prononcer en mars, mais uniquement sur la durée des mandats des conseillers nationaux, conseillers aux Etats et à l'exécutif cantonal. "L'idée est de pouvoir gérer la relève de notre parti et de laisser la place à un maximum de personnes", détaille Alexandre Berthoud, vice-président du PLR vaudois.

Même si la durée maximale des mandats n'est pas précisée, beaucoup voient dans ces nouvelles règles une Lex Broulis, en référence au conseiller d'Etat Pascal Broulis qui en est à sa quatrième législature. Ces changements marquent en tout cas une profonde évolution d'un parti qui avait jusqu'ici rejeté toute idée de réguler les mandats, au nom de la liberté et de la responsabilité individuelle.

Martine Clerc/vkiss

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