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L'entrepreneur Toto Morand à nouveau candidat au Conseil d'Etat vaudois

Toto Morand se lance à nouveau à la conquête du Conseil d'Etat vaudois. [Keystone - Laurent Gilliéron]
L'entrepreneur Toto Morand à nouveau candidat au Conseil d'Etat vaudois / Le Journal horaire / 35 sec. / le 19 décembre 2019
Après deux tentatives en 2012 et 2017, Guillaume Morand, dit Toto, se lance à nouveau à la conquête de l'exécutif vaudois lors de l'élection complémentaire de février prochain. Il vise le siège de Jacqueline de Quattro.

L'information a été publiée jeudi par La Télé, qui a diffusé une interview du patron de la chaîne de magasins de chaussures Pomp it up sur sa page Facebook.

"Je suis un candidat du bon sens", y affirme Toto Morand. "Je vais axer ma campagne sur la croissance du canton de Vaud, dont les électeurs n'ont pas vraiment tiré profit."

"Tout ne va pas si bien" dans le canton

L'indépendant justifie sa candidature par le contexte actuel, relevant que "tout ne va pas si bien dans le canton" alors que "le commerce de détail s'est effondré." Il cite également les affaires qui ont défrayé la chronique autour de Pascal Broulis et du milliardaire Paulsen ainsi que la "grande vague verte depuis 2018."

A la tête de son Parti de rien, l'entrepreneur avait obtenu 9,7 % des voix au second tour de l'élection de 2017 qui avait tourné à l'avantage de Béatrice Métraux et de Cesla Amarelle. Lors de sa première tentative en 2012, il avait récolté 5,7% des voix au premier tour.

Le délai pour le dépôt des listes, pour cette élection complémentaire, est fixé à lundi 23 décembre à midi. Pour l'heure, quatre candidats sont sur les rangs: la PLR Christelle Luisier, Jean-Marc Vandel du Parti Pirate, une militante de la Grève du climat pour l'instant connue sous le prénom de "Juliette", et Toto Morand.

oang avec ats

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Défenseur de plusieurs causes

Au-delà de ses candidatures, le citoyen d'Epalinges s'est fait connaître dans le canton pour ses différents combats.

C'est le cas notamment avec la sauvegarde de la forêt du Flon, dont il est l'un des plus ardents défenseurs depuis plusieurs années.

L'entrepreneur avait également défrayé la chronique en installant un faux minaret à Bussigny en 2009, en réaction à la votation fédérale contre la construction des minarets.