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Les délits de chauffard restent stables dans le canton de Vaud

Un 25e cas Via Sicura a été comptabilisé dans le canton de Vaud cette année, alors que les délits de chauffard restent stables. Jeudi, un automobiliste allemand a été flashé à 164 km/h sur un tronçon limité à 80 km/h au Chenit.

Flashé par un radar mobile, le conducteur a été interpellé au Sentier, où il a été auditionné par le personnel de la gendarmerie, a indiqué la police cantonale vaudoise. Reconnaissant les faits, cet habitant du canton de Fribourg a été conduit à l'audience de la procureure de service.

Avec ce 25e cas Via Sicura, le canton de Vaud est pour l'instant en dessous de la moyenne des 40 cas par année dénombrés depuis 2013. Le constat est le même dans les cantons du Valais, de Berne, du Jura ou encore de Neuchâtel, où les chiffres sont stables ou en diminution.

Via Sicura a-t-il donc un effet dissuasif depuis sa mise en place en 2013? La police vaudoise ne peut pas l'affirmer. Elle explique que la baisse des délits dépend toujours de plusieurs facteurs. Malgré tout, l'objectif qui visait à réduire les victimes de la route est atteint: les décès ont diminué de plus de moitié ces quinze dernières années dans le canton de Vaud et de plus d'un quart au niveau suisse.

Un programme critiqué

Les peines sévères devraient toutefois avoir un impact. Un chauffard dépassant de 40km/h un tronçon à 30 km/h risque par exemple de 1 an à 4 ans de prison avec un retrait de permis pouvant aller de plusieurs mois à plusieurs années.

Dernièrement, les services d'urgence sont montés au créneau, redoutant de ne pas pouvoir faire leur travail correctement à cause des zones 30 en milieu urbain la nuit.

En septembre dernier, deux conseillers nationaux vaudois ont par ailleurs déposé une motion pour que Visa Sicura s'adapte au travail de la police, des pompiers et des ambulanciers.

Virginie Gerhard/gma

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