La gare de Saint-Saphorin, ainsi que celles de Villette et d'Epesses, sont menacées d'ici 2023. Elles ne répondent plus aux exigences de la loi sur l'égalité pour les personnes handicapées.
Les habitants ont réussi à récolter plus de 3000 signatures, ce qui représente un chiffre impressionnant pour un village qui compte environ 390 citoyens. Pour Catherine Lavanchy, membre du comité "Sauver la gare de Saint-Saphorin", interrogée dans le 12h30, les inquiétudes sont réelles: "Dans nos villages, il n'y a pas de commerce, pas de parking, la majorité des gens n'ont pas de voiture et comptent sur le train pour aller au travail ou faire les courses."
Fondamental pour le tourisme
Ce moyen de transport est fondamental pour les pendulaires, mais aussi pour les touristes. La région, classée au patrimoine de l'Unesco, draine en effet de nombreux visiteurs, via les trains régionaux.
Si les CFF décident de ne pas mettre ces gares aux normes, il faudrait mettre des bus de remplacements. Mais pour Catherine Lavanchy, "remplacer un train par un bus, cela va à l'encontre de tout ce qu'on fait pour la protection du climat".
Le sort de ces trois gares devrait être connu d'ici le 30 juin 2019.
Sarah Clément/lan
Les CFF et le canton se veulent rassurants
Il n'est pas question de fermer les gares de Villette, Epesses et Saint-Saphorin. Les CFF et le canton de Vaud l'ont fait savoir mardi. Une réaction qui fait suite au dépôt de la pétition citoyenne.
Les CFF se veulent rassurants, ils trouveront une solution pour garantir l'accès à tous. Plusieurs mesures sont possibles, comme la mise à niveau des quais ou encore une assistance personnelle.