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Le chef des remontées mécaniques de Crans-Montana (VS) se veut rassurant

Philippe Magistretti, président des remontées mécaniques de Crans-Montana (CMA), lors d'une conférence de presse en avril. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Philippe Magistretti se veut rassurant quant à l'avenir de la station de Crans-Montana / Le 12h30 / 2 min. / le 28 octobre 2018
La situation est toujours tendue entre la société des remontées mécaniques de Crans-Montana (CMA) et les communes. Mais le président de CMA Philippe Magistretti l'assure, pas question de fermer la station comme en avril.

La station de Crans-Montana avait été fermée deux jours en avril dernier, en raison de différends financiers entre les communes et la société de remontées mécaniques CMA, majoritairement détenue par le milliardaire tchèque Radovan Vitek.

>> Lire : Le domaine skiable de Crans-Montana fermé jusqu'à nouvel avis

Samedi, le Nouvelliste a fait état de négociations pendantes entre les remontées mécaniques et les communes pour différentes créances, et de tensions toujours fortes.

Le quotidien valaisan rappelait l’existence d’un e-mail envoyé par le président de CMA, Philippe Magistretti, aux organisateurs des courses de Coupe du Monde de Crans-Montana où il exigeait d'organiser la manifestation, sans quoi une partie du domaine resterait fermée aux dates des courses.

Le ton menaçant et implacable employé dans ce courriel fait craindre à certains une nouvelle fermeture du domaine skiable.

Convention signée pour deux ans

Dimanche, Philippe Magistretti s'en défend formellement sur les ondes de la RTS. "Aujourd'hui la convention signée par les parties doit durer encore deux ans. A moins que quelqu'un décide de ne pas respecter son engagement, le risque (de fermer la station en représailles) n'existe pas pendant deux ans", rassure le président de CMA au micro de la Première.

Philippe Magistretti concède "des problèmes entre personnes sur des sujets privés" qui n'ont, selon lui, "aucun risque de déborder plus loin que de petites escarmouches verbales ou par e-mail".

Regarder vers l'avenir

Philippe Magistretti se dit prêt à en finir avec les intimidations et à mettre de l'eau dans son vin. "J'ai tendance à être direct (...), c'est parfois mal pris. Alors je vais essayer d'avoir plus de tact dans mes communications", assure-t-il. Et le Valaisan d'ajouter que "l'absence de dialogue dont nous avons été victimes l'année dernière ne peut plus se reproduire".

Au-delà de ces conflits de personnes, "un vrai dialogue constructif" serait en marche afin de regarder vers l'avenir. "Deux ans, ce n'est pas une éternité, nous avons donc un comité de travail pour Crans-Montana 2030. Si on a réglé les problèmes de développement de la station d'ici 2030, on aura fait du très bon travail."

Propos recueillis par Tania Barril

Adaptation web: Pauline Turuban

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