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Une gestion privée se dessine pour l'aéroport de Sion en Valais

La piste de l'aéroport de Sion photographiée depuis Nax. [Keystone - Laurent Gillieron]
Une gestion privée se dessine pour l'aéroport de Sion / La Matinale / 1 min. / le 8 octobre 2018
Menacé après le retrait des Forces aériennes suisses, l’aéroport de Sion sera géré par une société privée dans le cadre d'un partenariat public-privé. La Ville de Sion et le Canton du Valais ont présenté lundi leur plan.

Le changement de gouvernance se fera en deux étapes. Au 1er janvier 2020, une société de projet ville-canton reprendra la concession d'exploitation de l’aéroport. Il s’agira alors pour les partenaires de préparer le plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique.

Ce plan devra recevoir l’approbation du Conseil fédéral, en principe à l’horizon décembre 2021. Il s’y ajoutera ensuite la création d’une société de partenariat public-privé institutionnel de type concessif. "La moins mauvaise des solutions", estime Laure Athias, professeur à l’Institut de hautes études en administration publique et qui a reçu un mandat d’expertise concernant l’aéroport valaisan. L’objectif est que cette société soit opérationnelle au 1er janvier 2023.

Ville et Canton majoritaires

La Ville de Sion et le Canton détiendront 51% des parts de cette future structure. Et 30% seront en mains d’un opérateur privé qui sera chargé de l’exploitation de l’aéroport. Le solde sera réparti entre d’autres collectivités publiques, notamment des communes ou encore les destinations touristiques.

A noter enfin que la coopération avec les Forces aériennes suisses va se poursuivre, l'aéroport de Sion étant une piste de dégagement pour celles-ci. L'aéroport fera toujours place à la formation aux métiers de l'aéronautique. Il entend augmenter de manière importante les vols d'affaires et les vols commerciaux.

>> Les précisions du 19h30 :

L'aéroport de Sion exploité par un partenariat public-privé dès 2023
L'aéroport de Sion exploité par un partenariat public-privé dès 2023 / 19h30 / 1 min. / le 8 octobre 2018

Yves Terrani

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