Le Conseil d’Etat avait reproché à son employé d’avoir violé ses devoirs de fidélité, de réserve et de dignité alors qu’il était en campagne électorale. Bien que rendu attentif aux devoirs particuliers qu'imposait sa fonction, y compris hors service, Jean-Marie Bornet s’était mis dans une situation ne lui permettant plus d’assumer sa mission auprès de la police cantonale, détaille le Tribunal.
Dans son recours, l’intéressé invoquait des violations de ses droits procéduraux. Sur le fond, il prétendait avoir respecté ses devoirs professionnels, arguant de sa liberté d’expression, et se plaignait d’inégalité de traitement.
Droits respectés
Le Tribunal cantonal a lui constaté que les droits procéduraux du recourant avaient été respectés. Il est parvenu à la conclusion que Jean-Marie Bornet avait effectivement violé, sous plusieurs aspects et à réitérées reprises, ses devoirs professionnels.
Son arrêt peut toutefois être attaqué devant le Tribunal fédéral.
pym