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Climat économique plus serein pour le budget de l'Etat du Valais

Une vue sur Sion, en Valais. [Keystone - Gaëtan Bally]
Une vue sur Sion, en Valais. - [Keystone - Gaëtan Bally]
Le nouveau chef du Département des finances, Roberto Schmidt, a présenté jeudi à la presse les grandes lignes de son premier budget, légèrement excédentaire. Il prévoit des revenus et des charges de 3,5 milliards de francs.

Les revenus sont en augmentation de 3,5% et les charges de 3,3% par rapport au budget 2017. Un rapport positif et de bon augure pour un canton qui a dû faire la chasse au dépenses pour équilibrer ses derniers budgets.

Au final, le compte de résultats dégage un excédent de revenus de 200'000 francs. Les investissements bruts atteignent 531,1 millions de francs "et sont intégralement financés par les recettes".

Priorités définies

Le gouvernement a défini des priorités et alloué les ressources disponibles, a indiqué Roberto Schmidt. Parmi ces priorités figure le soutien aux énergies renouvelables, avec 30 millions de francs inscrit au budget, soit dix fois plus qu'en 2017.

L'investissement du canton s'élèvera à 9 millions de francs, la majorité de la somme provenant de la Confédération. En mettant un accent sur la promotion des énergies renouvelables, le canton va dans le sens de la Stratégie énergétique 2050.

Le projet de budget 2018 sera sur la table du Grand Conseil en novembre et décembre prochain.

ats/jgal

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Des dépenses spéciales

Un montant de 150 millions de francs est prévu pour la poursuite de la construction de l'autoroute A9 dans le Haut-Valais et 48 millions pour la 3e correction du Rhône. Un cautionnement de 475 millions de francs est inscrit pour les infrastructures hospitalières.

Les 4 millions de francs promis par le canton pour la phase de candidature internationale pour les JO d'hiver 2016 sont également au budget ainsi qu'un cautionnement de 40 millions de francs pour le campus EPFL et HES-SO Valais Energypolis.

Les charges salariales progressent de 70,5 millions de francs. Un chiffre qu'il s'agit de relativiser, prévient Roberto Schmidt.