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Pour Sion 2026, Frédéric Favre veut "une alternative au gigantisme"

Pour Sion 2026, Frédéric Favre veut "une alternative au gigantisme"
Pour Sion 2026, Frédéric Favre veut "une alternative au gigantisme" / L'actu en vidéo / 3 min. / le 12 avril 2017
Le nouveau conseiller d'Etat valaisan PLR Frédéric Favre dirigera dès le 1er mai le Département de la sécurité, des institutions et du sport. Il mettra "toute son énergie" pour défendre la candidature de "Sion 2026".

Quatrième dan de karaté et ancien arbitre de Ligue nationale de hockey sur glace, le nouveau conseiller d'Etat valaisan sera a priori comme un poisson dans l'eau dans sa troisième fonction, celle de ministre des Sports. Alors que la candidature de Sion pour les Jeux olympiques d'hiver de 2026 vient d'obtenir le feu vert du monde sportif suisse, Frédéric Favre promet déjà d'y mettre toute son énergie.

>> Lire : Feu vert définitif du monde sportif suisse pour "Sion 2026"

Invité mercredi au Journal du matin sur La Première, le Valaisan estime que cette opportunité ne peut être manquée. "Faire une campagne, promouvoir la Suisse et le Valais, sera de toute façon profitable pour l'économie et le tourisme. Et si nous gagnons, un coup d'accélérateur sera donné aux infrastructures", indique-t-il.

Créer quelque chose de nouveau

En tant que membre d'Avenir Ecologie, Frédéric Favre souhaite proposer "une alternative au gigantisme qu'on a pu voir ces dernières années". Inspiré par l'exemple de Lillehammer, en Norvège, où les Jeux étaient à taille humaine, Frédéric Favre veut ajouter une touche de modernité. "Nous devons créer quelque chose qui ne s'est pas encore vu. Quelque chose comme des voitures ou déplacements électriques, ou certaines choses qu'il faut avoir le courage de mettre sur la table", détaille le PLR.

Quant à la compatibilité des JO écolos avec des flux de circulation et de mouvements, le conseiller d'Etat élu ne se "voile pas la face". "Au niveau financier et écologique, il y a certaines choses qui ne sont pas forcément idéales", reconnaît-il. Mais Frédéric Favre n'hésite pas pour autant à mettre sur la balance le développement économique de toute une région. Et de conclure: "Si grâce aux JO on peut redonner ses lettres de noblesse au tourisme valaisan, je crois que toute la Suisse peut y gagner".

Il n'y a pas de Monsieur Jeux olympiques au gouvernement. Il y a une équipe qui a envie d'apporter quelque chose pour le Valais

Frédéric Favre, nouveau Conseiller d'Etat valaisan PLR

Interrogé sur sa volonté de partager ce dossier avec Christophe Darbellay, prochain ministre de l'Economie, Frédéric Favre répond sans détour: "Le dossier est tellement complexe que l'ensemble du Conseil d'Etat rentre en compte. Roberto Schmidt, aux Finances, sera très important aussi, tout comme mon collègue Jacques Melly, au niveau des infrastructures".

Pas le "jouet" du PDC

Mais pour ce novice de la politique, élu notamment grâce aux voix du PDC en Haut-Valais, il n'est pas question d'alimenter les critiques qui le qualifient de "jouet du PDC". "Le PDC a fait un choix en voulant soutenir un PLR, mais il n'était pas le seul. D'autres partis, comme Les Verts m'ont aussi soutenu". Il souligne par ailleurs qu'en Valais, le PLR et le PDC sont "très proches sur beaucoup de thèmes".

Tout le monde a joué un jeu [politique], mais je ne crois pas que l'objectif est d'être le jouet de qui que ce soit

Frédéric Favre, nouveau Conseiller d'Etat valaisan PLR

Entré en politique il y a moins d'un an, l'ex-chef des ressources humaines de Migros Valais pense se démarquer en restant proche des milieux qu'il a côtoyé ces dernières années, ce qui apporterait un bon équilibre avec ses collègues, qui ont beaucoup d'expérience politique.

Si Frédéric Favre rêvait du Département des finances, il se dit tout de même "ravi" du département qui lui a été confié: "Il y a un très bon mix entre la Sécurité qui tourne bien et une partie plus politique, où l'on doit mettre en place de grandes choses pour l'avenir du canton, comme la Constitution à revoir, la réforme des institutions et les fusions de communes". A cela s'ajoute le sport, qui a "une place importante pour la jeunesse", avec le dossier des JO.

>> Voir la version intégrale de l'interview :

L'invité de la rédaction - Frédéric Favre
L'invité de la rédaction - Frédéric Favre / L'actu en vidéo / 22 min. / le 12 avril 2017

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