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Tamoil repousse l'option du chômage technique à Collombey

VS: la raffinerie de Collombey a peu de chance d'être conservée
La raffinerie de Collombey a peu de chance d'être conservée / 19h30 / 1 min. / le 27 janvier 2015
La raffinerie Tamoil de Collombey (VS) a repoussé mardi la possibilité d'avoir recours au chômage technique, réduisant encore un peu l'espoir de sauver les plus de 200 emplois concernés.

L'espoir de conserver la raffinerie de Collombey (VS) est de plus en plus ténu. L'Etat du Valais n'est pas parvenu à infléchir la direction de Tamoil, qui a repoussé mardi l'option du chômage technique lors des discussions.

Le seul espoir qui demeure est de trouver un repreneur. Tamoil a fixé une échéance au 31 mars 2015 pour présenter un éventuel repreneur, a déclaré mardi le président du gouvernement valaisan, Jean-Michel Cina, à l'issue de la rencontre. (lire ci-contre)

Licenciement et chômage incompatibles

La direction de Tamoil a expliqué qu'il n'était pas possible de mener en parallèle le processus de licenciement collectif et de chômage technique, a précisé le Valaisan. Le processus industriel implique la présence de tout le personnel, quel que soit le volume de production, a avancé la direction de Tamoil.

Pour rappel, la raffinerie Tamoil a annoncé mi-janvier l'arrêt de ses activités, mettant en péril plus de 200 emplois.

>> Lire aussi : Collombey craint une vaste friche industrielle si la raffinerie ferme

ats/gchi

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Dernier espoir: un repreneur

Le seul espoir réside désormais dans un éventuel repreneur. Mais seule la raffinerie est à vendre, pas le réseau de stations-service.

"Ça peut rendre notre tâche plus difficile" a admis Jean-Michel Cina. Plusieurs contacts sont déjà pris. Des intéressés se sont manifestés, mais aucune autre information n'a filtré.

"Tamoil a signé l'arrêt de mort de la raffinerie"

En refusant le chômage technique, "Tamoil a signé l'arrêt de mort de la raffinerie", s'est exclamé Blaise Carron, secrétaire d'Unia.

La décision est grave, elle efface 50 ans de savoir-faire en matière de pétrochimie dans le Chablais.

La personnel va entrer en résistance pour obtenir un plan social "à la hauteur de la rage qu'il a", a ajouté le syndicaliste.

Sans repreneur, les licenciements se poursuivront

Tamoil a affirmé avoir convenu avec le gouvernement de trouver un acheteur et est ouverte à un dialogue avec des acheteurs qualifiés.

Cependant, jusqu'à ce qu'un acheteur soit trouvé, le plan de licenciement collectif sera poursuivi.

Tamoil s’est engagée auprès des autorités à ce qu’un plan social soit discuté avec les salariés et leurs représentants une fois le processus de consultation terminé.

Le personnel se réunit mercredi matin et une rencontre avec la direction est prévue jeudi.