Les viticulteurs subissent une envolée du prix du verre
Les producteurs et productrices de vin suisse font face à l’augmentation du coût de leurs fournitures et en premier lieu une envolée du prix du verre. Et il leur sera difficile de répercuter cette hausse sur les consommateurs.
En Valais, l'heure est à la mise en bouteille de la vendange 2022. Mais pour les encaveurs, le constat est brutal, le prix de leurs fournitures s'est envolé.
La hausse moyenne est de 50%, explique samedi dans le 19h30 de la RTS Julien Fournier, de la Cave des Promesses à Conthey: "Entre le verre, la capsule, le carton et l'étiquette, le prix d'une bouteille est passé d'un franc à un franc et 50 centimes."
Selon Univerre pro-Uva, l'un des deux principaux fournisseurs de verre en Suisse, cette inflation est liée à la hausse des coûts de production. Depuis 2021, le prix de l'énergie a pris l'ascenseur et, depuis 2022, ce sont les matières premières, le transport, les salaires qui ont augmenté.
La hausse ne sera pas répercutée sur les consommateurs
Les vignerons se disent toutefois prêts à absorber ces hausses. "Je ne peux pas augmenter mes prix chaque année. Pour 2023, je suis aussi d'accord d'amortir un peu le choc", affirme Julien Fournier.
Les vins suisses cherchent à augmenter leurs parts de marché, ils ne vont donc pas "tanner le consommateur avec une hausse des prix", assure de son côté Claude Crittin, président de la société des encaveurs des vins suisses.
Pour atténuer l'impact de cette inflation, les producteurs peuvent toujours se rabattre sur des bouteilles standardisées et plus légères ou alors ils devront augmenter leurs ventes.
>> Lire aussi : L'industrie du verre peine à répondre aux commandes de bouteilles
Sujet TV: Cédric Jordan
Adapatation web: Miroslav Mares
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Le Grand Conseil valaisan ne veut pas de l'examen de sulfatage
Les députés ont voté une résolution pour demander à la Confédération de renoncer à contraindre les vignerons amateurs à passer un examen pour pouvoir sulfater leurs vignes.
La mise en oeuvre de cette réforme est jugée problématique. Car les vignerons du samedi seraient tous âgés et ils auraient sulfaté toute leur vie sans permis.
Reste que les vignerons professionnels qui siègent au Grand Conseil ont quant à eux tous voté en faveur de ces cours. Ils veulent les mêmes règles pour tous.
>> Les explications de Forum :
![Des vignes en Valais. [Keystone - Andree-Noelle Pot]](https://img.rts.ch/articles/2022/image/akcc96-25907562.image?w=960&h=384)
Keystone - Andree-Noelle Pot