"A part mercredi après-midi où c'était dur, ça allait"; "On a fait plus de choses en famille", ou encore "je ne l'ai pas fait, parce que j'avais peur de ne pas réussir". Dans cette classe de 7e HarmoS de Monthey, 7 élèves sur 10 ont éteint dimanche à minuit tous leurs écrans pour une semaine.
Pour aider les volontaires à se passer des écrans, les enseignants se sont mobilisés. Ils ont organisé des activités extra-scolaires. Le référent pédagogique numérique et instigateur de l'expérience Kevin Bakashala estime que les jeunes ne sont pas dépendants aux écrans: "Il y a plutôt une hyperconnectivité. Beaucoup de jeunes et de parents disent qu'ils ne se rendaient pas compte à quel point ils étaient accrochés aux écrans."
Participation des parents
Organisé par l'école, ce défi a motivé plusieurs parents, à l'instar des Oberholzer, qui ont éteint les tablettes et la télévision dimanche soir.
"Nous n'avons pas été sur les réseaux sociaux", a témoigné Myria Oberholzer, maman d'un élève, vendredi dans le 19h30 de la RTS. "On regardait les mails une fois par jour seulement. Cela nous a laissé plein de temps pour faire autre chose."
Les enfants pouvaient toutefois bénéficier de "jokers" durant la semaine. L'année prochaine, les écoles de Monthey souhaitent renforcer l'expérience en incluant davantage encore les parents.
Claudine Gaillard Torrent/vajo