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Le semi-confinement a contribué à améliorer l'air en Valais

La qualité de l'air s'améliore en Valais. [Keystone - Olivier Maire]
Le semi-confinement a contribué à améliorer l'air en Valais / Le Journal horaire / 19 sec. / le 26 août 2021
Les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 ont entraîné une diminution du trafic routier et une baisse du niveau de dioxyde d'azote dans l'air en Valais. Plus globalement, la qualité de l'air s'est améliorée en 2020, affirme ce jeudi le canton.

Selon le rapport annuel du Valais sur la protection de l'air, les niveaux de particules fines et de dioxyde d'azote ont "rarement dépassé les valeurs limites journalières" en 2020 dans le canton.

En ce qui concerne le dioxyde d’azote (NO2), "la valeur limite annuelle de 30 μg/m3 est respectée depuis 2013 sur l’ensemble du territoire auprès des stations de mesure du réseau Resival". A Sion, par exemple, elle est respectée pour la seconde fois en 2020.

Mais cela est dû à la "diminution du trafic routier provoquée par les mesures sanitaires" liées à la pandémie de Covid-19, nuance le rapport.

Bilan plus mitigé concernant les particules fines

Quant aux particules fines PM10, elles ont dépassé neuf fois la limite d'immission journalière. "Les incursions de sable du Sahara en janvier, février et novembre expliquent huit des neuf dépassements enregistrés", note l'Etat du Valais dans un communiqué. La pollution annuelle aux PM10 est ainsi qualifiée de "faible à modérée"

Les particules fines PM2.5 sont plus problématiques pour la santé en raison de leur très petite taille. "Leurs immissions, plus proches des valeurs limites, représentent un défi pour l’avenir", déclare le rapport.

L'ozone au-delà des valeurs limites

La pollution d’ozone continue à dépasser les valeurs limites. "Les niveaux d’immission se situent toutefois plus bas par rapport aux deux années précédentes", indique le canton.

Ce dernier souligne que "le réchauffement climatique présente un risque d’augmentation d’événements météorologiques favorisant la production d’ozone. Réduire davantage les principaux précurseurs (NO, NO2, composés organiques volatils) émis par l'industrie, le commerce, les ménages et les transports reste ainsi une priorité".

ats/aps

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