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L'heure n’est pas encore au démontage pour la raffinerie Tamoil en Valais

La raffinerie de Collombey-Muraz (VS) photographiée en août 2018. [Keystone - Maxime Schmid]
L'heure n’est pas encore au démontage pour la raffinerie Tamoil en Valais / La Matinale / 1 min. / le 6 février 2020
Le démantèlement de la raffinerie Tamoil de Collombey-Muraz (VS) pourrait ne pas commencer avant l'automne, a appris la RTS. Les travaux étaient d'abord annoncé pour le premier semestre 2020.

Appels d’offre et soumissions sont sur la table, mais il reste bien des étapes avant de voir une pelle mécanique démonter l’ancienne raffinerie Tamoil, qui occupe 120 hectares à Collombey-Muraz. Le complexe est à l'arrêt depuis 5 ans.

La société pétrolière et la commune présenteront un calendrier précis mi-février. Le chantier devrait prendre entre 24 et 36 mois et Tamoil prendra en charge les coûts estimés à 10 millions de francs.

>> Lire aussi : La raffinerie de Collombey (VS) sera démantelée à partir de 2020

Yannick Buttet, président de la commune, reconnaît être souvent interpellé par des citoyens impatients de voir les travaux débuter. Du côté de Tamoil, on explique que "c’est un grand chantier, technique mais aussi administratif". Reste que l’entreprise dit vouloir tenir son engagement et débuter les travaux cette année encore.

L'ancienne raffinerie n'est plus "un boulet"

Lors de la présentation du calendrier des travaux en février, la commune dévoilera également ses ambitions pour la réaffectation du site. Yannick Buttet évoque un parc technologique et d'innovation pour créer de l'emploi. Pour le président de la commune, l’ancienne raffinerie n’est plus "un boulet pour Collombey-Muraz, mais une opportunité ".

Pour rappel, l'assainissement de cinq parcelles polluées pour un total de quatre hectares a en revanche démarré au printemps 2019.

Julie Rausis

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Fin des activités annoncées en 2015

En 2015, Tamoil Suisse annonçait la fin de ses activités de raffinage dans le Chablais. Près de 230 salariés avaient alors perdu leur emploi.

Quelques mois plus tard, le canton du Valais avait fixé un délai de cinq ans à la firme pour décider d'une éventuelle future réaffectation pétrolière du site.

L'entreprise avait indiqué en mai 2019, que l'usine ne redémarrerait pas avec un autre repreneur.