Publié

"La coprésidence du PS est un poste intéressant", affirme Mathias Reynard

L'invité de La Matinale (vidéo) - Mathias Reynard, conseiller national (PS-VS)
L'invité de La Matinale (vidéo) - Mathias Reynard, conseiller national (PS/VS) / La Matinale / 9 min. / le 21 novembre 2019
Interrogé par la RTS sur une éventuelle succession de Christian Levrat à la tête du Parti socialiste dans une coprésidence, le conseiller national socialiste valaisan Mathias Reynard a déclaré qu'il trouvait le poste "intéressant".

"C'est un poste intéressant, mais j'ai déjà beaucoup à faire au Conseil national", précise Mathias Reynard, interrogé mercredi soir dans Infrarouge pour savoir s'il était intéressé à succéder au conseiller aux Etats fribourgeois à la tête du PS.

"Mais c'est trop tôt pour le dire, il y a encore beaucoup de temps avant de le décider", précise-t-il.

Un nom qui circule

Le conseiller national valaisan a aussi rappelé que le profil recherché était "plutôt une femme alémanique". "Donc à moins qu'il y ait une coprésidence, je ne pense pas qu'il y ait de possibilité", estime-t-il.

Son nom a toutefois circulé à plusieurs reprises ces derniers jours comme un possible coprésident, aux côtés notamment de la Bernoise Flavia Wasserfallen.

La Suisse est un pays de quotas.

Mathias Reynard

Invité jeudi de La Matinale de la RTS, Mathias Reynard reconnaît d'ailleurs avoir reçu de nombreux "appels du pied dans les médias et de la part de différents élus", notamment parmi ses collègues socialistes romands. "J'ai reçu énormément de messages, de téléphones de mes collègues des Chambres fédérales, qui trouvent qu'il y a une légitimité à avoir un Romand" comme président.

>> L'intervention de Mathias Reynard dans Infrarouge mercredi :

Mathias Reynard sur le plateau d'Infrarouge.
Mathias Reynard trouve intéressante l'idée d'une coprésidence du PS / L'actu en vidéo / 31 sec. / le 20 novembre 2019

"Pas de règle écrite"

Quant à privilégier l'alternance, après la présidence de Christian Levrat, "il n'y a pas de règle écrite", estime Mathias Reynard. Pour lui, poursuivre avec un coprésident romand serait légitime car "la force du parti est plus importante en Suisse romande qu'en Suisse alémanique. Nous avons aussi quelques-uns de ses principaux bastions". Mais il reconnaît que "la Suisse est un pays de quotas", où l'on s'attache à représenter les cantons et les régions linguistiques.

Les deux ailes du PS vivent bien ensemble, notamment grâce à Christian Levrat, qui est un rassembleur. Mais c'est un équilibre qui est toujours fragile.

Mathias Reynard

Autre argument en faveur d'une coprésidence: "On intègre deux régions linguistiques, mais aussi les deux ailes du parti", ajoute le Valaisan. Deux tendances "qui vivent bien ensemble, notamment grâce à Christian Levrat, qui est un rassembleur. Mais c'est un équilibre qui est toujours fragile".

>> Le sujet de La Matinale sur les positions d'élus socialistes sur une co-présidence :

Ada Marra, conseillère nationale (PS-VD). [Keystone - Anthony Anex]Keystone - Anthony Anex
Les socialistes divisés sur l'idée d'une co-présidence / La Matinale 5h - 6h30 / 1 min. / le 21 novembre 2019

vkiss/jvia

Publié