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La vente aux enchères des Bains de Val-d’Illiez (VS) est annulée

La vente aux enchères des Bains de Val-d'Illiez annulée. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
La vente aux enchères des Bains de Val-d’Illiez (VS) annulée / Le Journal horaire / le 14 octobre 2019
Prévue mercredi à Monthey, la vente aux enchères publiques des bassins, de l’hôtel et des restaurants des Thermes Parc à Val-d’Illiez a été annulée lundi suite à une décision de la justice valaisanne.

Le Tribunal cantonal a rejeté la demande d'effet suspensif concernant la faillite des trois autres sociétés du site, prononcée le 28 août dernier.

Les Thermes Parc s’articulent autour de quatre firmes distinctes, toutes en main du promoteur Richard Cohen. Outre les bains thermaux, fermés depuis mercredi dernier avec 60 emplois perdus, les autres concernent respectivement les appartements du site non vendus - on parle de plusieurs dizaines -, les parkings, ainsi que la source d’eau chaude.

Ces trois autres sociétés anonymes ont été déclarées en faillite en août dernier. Selon une information tombée lundi matin, l’effet suspensif demandé par l'unique propriétaire auprès du Tribunal cantonal a été rejeté. Celui-ci doit encore rendre son verdict sur le recours en lui-même.

Président confiant

La décision prise rend de facto la vente aux enchères caduque, selon l’Office de poursuites et faillites du district de Monthey qui l’a annulée. La vente des Bains n'aurait pas permis à leur acquéreur de les exploiter sans collaborer avec le promoteur actuel qui détient les sources. L’option d’une future vente de l’ensemble des sociétés sera privilégiée en cas de quadruple faillite.

Paradoxalement, la mise en faillite des quatre sociétés du groupe par le Tribunal cantonal pourrait simplifier de futurs investissements. Reste à concrétiser l’affaire. Deux pistes, alémanique et française, demeureraient d’actualité, selon des sources proches du dossier.

Interrogé, le président de la commune de Val-d’Illiez, Ismaël Perrin, parle de "nouvelles solutions à trouver pour un site dont la construction devra être terminée. Je suis confiant. Je ne crains pas que l’endroit devienne une friche." Dans un courrier envoyé il y a quinze jours à différents médias, Richard Cohen a estimé ne pas être suffisamment soutenu par les pouvoirs publics, communaux ou cantonaux. Des accusations réfutées en bloc par l’Etat du Valais et la commune.

ats/ani

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