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Projet de station d'épuration régionale pour dix communes à Monthey

La STEP actuelle du site chimique de Monthey, gérée par l'entreprise CIMO. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Projet de station d'épuration régionale pour dix communes à Monthey / La Matinale / 1 min. / le 24 juillet 2019
Une nouvelle station d'épuration est à l'étude dans le Chablais et pourrait collecter les eaux usées de dix communes valaisannes et vaudoises. Le projet émane de la société chargée de l'épuration du site chimique de Monthey.

Cette centrale (STEP) qui serait située sur la commune de Monthey, pourrait traiter dès 2026 les eaux usées et micropolluants de communes situées des deux côtés du Rhône, tant en plaine qu’en montagne.

Son originalité vient du fait que le projet émane de la Compagnie industrielle de Monthey (CIMO), déjà en charge de l’épuration des eaux du site chimique. "Le projet est né du besoin, pour le site, de renouveler ses installations pour faire face aux changements législatifs, aux nouvelles normes", explique le directeur de CIMO mercredi dans La Matinale.

Installations datant des années 70

"Lors des études de faisabilité", poursuit Mauricio Ranzi, "nous avons constaté que de nombreuses communes avoisinantes avaient un peu les mêmes difficultés puisque toutes les STEP ont été construites plus ou moins dans les années 70, et avaient besoin aussi d'être mises à jour."

L'idée a donc germé de fédérer plusieurs communes afin de voir si un projet commun faisait sens. "L'avantage de travailler avec CIMO, c'est qu'elles peuvent se décharger totalement de ces services", relève le directeur. "Nous avons des professionnels à disposition, avec une présence permanente 24h sur 24, 7 jours sur 7. Cela leur donne surtout la sécurité que leurs eaux sont bien traitées, avec un suivi permanent de la législation. Et ça les soulage d'un dossier qui prend toujours plus d'importance."

Subventions pour les communes

Les communes valaisannes et vaudoises intéressées pourraient bénéficier d’importantes subventions pour cette installation estimée à 200 millions de francs. Ce ne serait pas le cas, en revanche, de la société CIMO, qui espère toutefois réaliser des économies d’échelle.

oang avec Julie Rausis

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