La décision a été prise suite à une enquête indépendante, mandatée par la banque, afin de clarifier le contexte de l'octroi de ce crédit, a annoncé la Banque cantonale du Valais (BCVs) lundi soir.
Les faits révélés ont été analysés sur le plan juridique par deux experts externes, professeurs de droit à l’Université. Ces derniers ont estimé que les faits recueillis étaient suffisants pour mettre en cause la responsabilité civile de l'ancien président de la direction générale Jean-Daniel Papilloud.
Perte de 21,6 millions
La BCVs entend agir en réparation de la perte subie qui s’est élevée à 21,6 millions de francs. Comme elle a saisi la justice, la banque ne communiquera plus sur ce dossier.
Jean-Daniel Papilloud a quitté ses fonctions en mai dernier, "une décision personnelle assumée dans l'intérêt de la banque", avait alors communiqué le conseil d'administration. Il avait oeuvré durant 26 ans pour la BCVs.
>> Lire : Jean-Daniel Papilloud quitte la présidence de la BCVs
ats/lan
Médicaments anticancéreux périmés
L'entreprise pharmaceutique Alkopharma avait écoulé des médicaments anticancéreux périmés entre 2007 et 2011. Une centaine de milliers de flacons avaient été commercialisés en France et environ 2000 doses en Suisse.