Lors du procès en appel tenu le 25 janvier à Neuchâtel, le procureur avait réclamé la réclusion à vie, alors que la défense avait plaidé l'acquittement. En première instance, le prévenu avait été reconnu coupable d'assassinat par le Tribunal criminel des Montagnes et du Val-de-Ruz.
L'affaire avait suscité un énorme émoi dans la région. Selon l'acte d'accusation, le mari a étranglé son épouse à son domicile et l'a noyée dans la baignoire le 6 janvier 2015. Il lui a rasé les cheveux et a abandonné son corps nu dans une forêt près de Charquemont, en France voisine. Des promeneurs avaient fini par le retrouver le 14 mars.
Aveux retirés
Les enquêteurs ont très rapidement porté leurs soupçons sur le mari. Lors du procès en appel, ce dernier a estimé avoir endossé dès le départ le rôle du coupable idéal. Hormis des explications sur ses aveux initiaux, qu'il avait ensuite retirés, le mari n'a pas quasiment répondu aux questions de l'accusation.
ats/ta