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De l'or volé lors de la prise d'otage d'une famille à La Chaux-de-Fonds

Prise d'otage à La Chaux-de-Fonds: des voisins témoignent
Prise d'otage à La Chaux-de-Fonds: des voisins témoignent / L'actu en vidéo / 50 sec. / le 12 janvier 2018
La famille du directeur d'une entreprise a été prise en otage vendredi à l'aube à La Chaux-de-Fonds (NE). Six individus se sont emparés d'une grande quantité d'or, a indiqué la police cantonale. Ils sont en fuite.

Au domicile familial, ils ont menacé l'épouse et l'enfant de cet homme, contraignant ce dernier à se rendre dans les locaux de la société afin de récupérer "une certaine quantité" d'or, explique la police cantonale. Le butin n'est pas encore estimé.

Le père de famille a dû ensuite rejoindre en un autre lieu les individus qui retenaient ses proches. Les malfaiteurs ont abandonné la famille dans les côtes de Biaufond, à la frontière des cantons de Neuchâtel et du Jura ainsi que de la France voisine.

Important dispositif

Les malfaiteurs ont fui en France, où un dispositif conséquent a été déployé par la gendarmerie nationale. Des opérations de police y sont en cours.

C'est un employé de l'entreprise qui a informé la police neuchâteloise, laquelle a déployé un important dispositif: notamment une septantaine de policiers, un hélicoptère et une brigade de chiens, a précisé son porte-parole Pierre-Louis Rochaix.

Il n'y a eu aucun danger pour la population, avait précisé la police dans un tweet en matinée, alors que l'opération se terminait. Le procureur de permanence Daniel Hirsch a ouvert une procédure pénale.

Entreprise déjà attaquée en 2011

Ce genre de pratique impliquant une prise d'otage pour se faire remettre un butin est très rare, selon le porte-parole de la police. Les entreprises étant de mieux en mieux sécurisées, c'est pour certains voleurs un moyen de contourner l'obstacle.

Cendror avait déjà fait l'objet d'une attaque en 2011. Au moins quatre individus y avaient séquestré onze employés pour se faire ouvrir les coffres. Le butin du brigandage dépassait 5,4 millions de francs (notamment une septantaine de lingots d'or, d'argent, de platine et de palladium). Certains des auteurs avaient été identifiés, voire arrêtés. L'un d'eux a été jugé en France.

ats/fme

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