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Plainte du PLR neuchâtelois contre des affiches de campagne sauvages

Des affiches de la campagne concernant la CCT Santé 21 à Neuchâtel, avec au premier-plan l'annonce officielle du PLR. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Des affiches de la campagne concernant la CCT Santé 21 à Neuchâtel, avec au premier-plan l'annonce officielle du PLR. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le PLR neuchâtelois a annoncé vendredi le dépôt d'une plainte contre inconnu en raison d'affiches diffamatoires portant le logo du PLR lors de la campagne sur la Convention collective de travail dans les soins (CCT santé 21).

Une dizaine d'affiches placardées en ville de Neuchâtel reprennent le visuel du comité interpartis, dont le PLR, en faveur des lois visant à remplacer la CCT santé 21. Elles dénoncent un "PLR au service des lobbies" et prônent le non avec le logo du parti.

Attaques personnelles dénoncées

"Le PLRN n'est pas insensible au second degré, mais ne peut tolérer les attaques personnelles, qui donnent une image délétère de la politique", écrit-il. "L'utilisation du logo du parti constitue une infraction et cherche à induire les électeurs en erreur". Il mentionne également l'atteinte à l'honneur et la diffamation, et fait remarquer la "virulence des propos sur les réseaux sociaux" dans cette campagne.

Les Neuchâtelois diront le 26 novembre s'ils veulent ou non des conventions collectives distinctes pour le personnel soignant et non soignant. La droite soutient cette différenciation, mais la gauche et les syndicats s'y opposent. Le Conseil d'Etat souhaite maintenir le statu quo.

ats/cab

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Aujourd'hui, tous les collaborateurs du domaine de la santé bénéficient de la CCT Santé 21.

Le Grand Conseil a accepté en mars à une faible majorité d'abolir cette convention collective de travail (CCT) pour introduire une distinction entre personnel soignant et non soignant.

Les partis de droite estiment que la CCT Santé 21 est trop généreuse et trop coûteuse. Cette convention, qui couvre environ 5700 employés, est en vigueur jusqu'à fin 2020.

La réforme oblige notamment l'Hôpital neuchâtelois à se doter de deux CCT distinctes.