Le président de la LNM et membre de l'exécutif de la Ville de Neuchâtel Olivier Arni va devoir s'expliquer face à la justice.
Plusieurs sources ont confirmé à la RTS que le Ministère public s'est saisi d'office du soupçon de faux dans les titres en rapport avec l'augmentation de 2000 francs par mois accordée rétroactivement à l'ex-directeur de la LNM Jean-Jacques Wenger.
Cette augmentation a été accordée en juin 2016 avec effet depuis août 2014. Problème: le document signé par Olivier Arni porte une autre date encore, celle du 18 novembre 2015.
Des débuts d'explications
S'il se mure dans le silence devant les médias, Olivier Arni a semblé commencer à s'expliquer dans le secret des coulisses de commissions et de son groupe politique à la Ville de Neuchâtel.
Délié du secret de fonction pour l'enquête, l'homme a ainsi plaidé un moment d'égarement, un "coup de mou" pour lequel un pardon paraît tout sauf acquis, à voir les mines qui se sont allongées lundi soir au sein du législatif de la ville, lorsqu'il a été confirmé que l'affaire est entre les mains de la justice.
"Un certain nombre de réponses attendues de sa part"
Le président de l'Exécutif de la ville Fabio Bongiovanni a également indiqué à la RTS que le collège a eu l'occasion de poser sur la table un certain nombre d'éléments avec son conseiller communal.
"Il y a un certain nombre de réponses attendues de sa part. Les enquêtes en cours permettront aussi d'avoir un regard objectif sur les faits qui se sont déroulés", a-t-il expliqué.
Ludovic Rocchi