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Le coût de l'énergie favorise le commerce de nouveaux dispositifs d'économie connectés

Des start-ups romandes décollent grâce à la crise énergétique
Des start-ups romandes décollent grâce à la crise énergétique / 19h30 / 1 min. / le 26 octobre 2022
La crise énergétique pourrait créer de nouvelles opportunités pour les starts-up qui travaillent sur des technologies permettant des économies d'énergie. Certaines innovations arrivent à point nommé, notamment en Suisse romande.

Basée près de Neuchâtel, la start-up Avincis vient de mettre au point un prototype de volet intelligent et automatisé, après trois ans de recherche. Ce système doit permettre de mieux conserver la chaleur dans les bâtiments. Il est actuellement testé sur une maison pilote.

"Ce n'est pas tous les jours qu'on arrive déjà à ce stade", se réjouit son fondateur Patrick Pictet. "On espère pouvoir économiser 25% de la consommation de chauffage sur cette maison-là. On va faire un monitoring pour s'en assurer", poursuit-il.

Gestionnaires de chauffage

Cette technologie a piqué la curiosité de certains professionnels de la construction, à l'affût de toutes les innovations possibles en cette période de crise énergétique.

A Fribourg aussi, on innove. La start-up Yord a développé un optimiseur de chauffage, sous la forme d'un boîtier qui doit permettre de contrôler celui-ci en fonction des prévisions météo et du comportement thermique du bâtiment.

La production vient d'être lancée, et une cinquantaine d'exemplaires seront installés au début de l'année prochaine. Une vingtaine d'autres sont déjà précommandés, pour un prix de 2700 francs/pièce.

Motivations financières

En période d'inflation, les raisons de se munir de tels dispositifs changent, explique le cofondateur de Yord Sébastien Bron. "Avant, c'était des personnes intéressées par la protection du climat. Maintenant, ce sont aussi des personnes qui veulent réduire leur consommation d'un point de vue financier", expose-t-il.

Plus vite amortis en raison de l'augmentation du prix de l'énergie, ces investissements importants semblent devenir aujourd'hui plus attractifs et rentables.

Thierry Grünig/jop

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