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La Ville de Neuchâtel se dote d'un registre des liens d'intérêt

La ville de Neuchâtel a décidé hier à l'unanimité la création d'un registre des liens d'intérêt des élus
La ville de Neuchâtel a décidé hier à l'unanimité la création d'un registre des liens d'intérêt des élus / 19h30 / 1 min. / le 12 novembre 2019
La Ville de Neuchâtel a décidé qu'elle serait plus transparente. Le législatif a voté lundi l'instauration d'un registre des liens d'intérêt qui concernera aussi bien les élus du Parlement communal que les membres de l'exécutif. Il sera accessible à tous.

Dans un législatif communal, chacun a des liens d’intérêt, inhérents à sa vie privée ou professionnelle.

Pour éviter que ces liens d’intérêt ne deviennent des conflits d’intérêt, le législatif de la Ville de Neuchâtel a décidé à l’unanimité d’établir un registre des liens d’intérêt, tant pour le législatif que pour l'exécutif communal.

Un registre accessible à tous les citoyens

C'est un simple constat qui est à l'origine de cette décision: l’abstentionnisme électoral. Et pour lutter contre cette tendance, la gauche de la gauche a proposé de recréer un lien de confiance avec la population via la carte de la transparence.

Ce registre des liens d’intérêts sera public. Neuchâtel rejoint ainsi la plupart des grandes communes romandes, qui ont déjà entrepris cette démarche de transparence.

Les partis satisfaits

A gauche, on applaudit cette décision. "Cette disposition manquait et c’est bien de la compléter. Je crois que c’est très bon pour la démocratie", estime ainsi le président du Conseil communal neuchâtelois, le socialiste Thomas Fachinetti, interrogé dans le 12h45.

Martha Zurita, conseillère générale PopVertSol, abonde dans ce sens, jugeant qu'il s'agit d'un bon outil pour éviter les conflits d'intérêt. A ses yeux, une personne avec toute la bonne volonté du monde peut en effet se retrouver en situation de conflit d'intérêt.

A droite, on salue aussi la démarche, tout en signalant qu’un tel acte de transparence a un rôle purement préventif. Jules Aubert, conseiller général PLR, confie ainsi que son parti a "quand même quelques réticences sur le fait qu’on n'aimerait pas qu’il y ait une chasse aux sorcières".

Théo Jeannet/boi

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