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De nouvelles urgences plus efficaces à l'hôpital neuchâtelois de Pourtalès

Les urgences ont été entièrement repensées et rénovées à l'hôpital de Pourtalès. [Keystone - Sandro Campardo]
De nouvelles urgences plus efficaces à l'hôpital neuchâtelois de Pourtalès / Le Journal de 7h / 1 min. / le 26 octobre 2019
La refonte spatiale des urgences du site de Pourtalès de l'Hôpital neuchâtelois est désormais terminée. Le chantier a duré deux ans et son coût a été évalué à 2,8 millions de francs.

Le nouveau dispositif doit permettre de continuer à réduire le temps de passage aux urgences", a indiqué vendredi Hôpital neuchâtelois.

Une meilleure confidentialité

Le chantier a permis d'augmenter la surface disponible pour les soins. Espaces et flux de patients ont également été repensés, avec notamment la création de trois box supplémentaires (18 contre 15 jusqu’ici). Les travaux ont "considérablement amélioré la confidentialité", ajoute l'Hôpital neuchâtelois.

Mais l'objectif principal était de réduire le temps de passage des patients, malgré l'augmentation de la fréquentation. Interrogé samedi dans La Matinale, le médecin chef de ces urgences à Pourtalès, le docteur Vincent della Santa, rappelle qu'en 2012 - "la moins bonne année" - la durée moyenne de séjour au service des urgences était de 5h30.

"En 2018, cette durée de séjour est passée à 3h20 par patient en moyenne alors qu'on a plus de 60% d'activité en plus par rapport à 2012", souligne-t-il. "Donc un gros effort a été fait: on a réduit les durées moyennes de séjour tout en augmentant beaucoup le nombre de patients qui passent par les urgences."

Les patients gériatriques mieux pris en charge

Au-delà de ce temps moins long passé aux urgences, Vincent della Santa souhaite aussi se concentrer sur certaines catégories de patients: "Ce  sont souvent les patients âgés, polymorbides (souffrant de plusieurs affections). Toute la patientèle gériatrique qui pour l'instant est un peu moins bien lotie que les plus jeunes patients ou les plus graves, c'est typiquement quelque chose que l'on va essayer de travailler en 2020."

oang avec Deborah Sohlbank

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