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A l'image de Val-de-Ruz, des communes investissent dans le car sharing

L'autopartage compte de plus en plus d'adeptes. Des communes financent elles-mêmes des véhicules à partager.
L'autopartage compte de plus en plus d'adeptes. Des communes financent elles-mêmes des véhicules à partager. / 19h30 / 2 min. / le 10 septembre 2019
La commune de Val-de-Ruz, dans le canton de Neuchâtel, a inauguré mardi un nouveau véhicule en libre-service. Cette petite citadine électrique vient s’ajouter au véhicule déjà présent depuis 2016 sur la commune.

Les deux véhicules appartiennent à la flotte Mobility, mais c’est la commune qui les a financés. La coopérative de car-sharing n’étant pas présente dans la région, les autorités locales ont choisi d’investir elles-mêmes dans cette nouvelle forme de mobilité.

Ce nouveau véhicule électrique coûtera 13'700 francs par an à la commune. Une somme en partie, ou entièrement, compensée par les recettes des différentes locations du véhicule.

Après trois ans d’utilisation, le premier véhicule Mobility a aujourd’hui trouvé son public et permet à la commune de rentrer dans ses frais, selon Roby Tschopp, conseiller communal, interrogé dans le 19h30.

Le nombre d’usagers du car sharing en hausse

Mobility est présent dans toutes les communes de plus de 10'000 habitants. Mais dans les zones rurales, là où le réseau de transports en commun est moins dense, il est plus difficile de trouver un public suffisant. La demande, les liaisons avec les transports publics et la réception GSM sont autant de critères qui définissent si Mobility s’implantera ou non dans un lieu, précise sa porte-parole Stéphanie Gonzalez.

Fondée en 1987, Mobility comptait à ses débuts 28 coopérateurs qui se partageaient une Opel rouge. Aujourd’hui, les usagers sont près de 200'000 à se partager plus de 3000 véhicules dans toute la Suisse.

Théo Jeannet/boi

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