L'ex-chef "n'aura plus le droit d'exercer dans les écoles publiques du canton pour une durée fixée à cinq ans", déclare la conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti dans une interview publiée jeudi par Arcinfo. "Cette sanction pourrait ensuite être levée, à condition qu'il en fasse la demande et qu'un avis médical favorable soit rendu".
Monika Maire-Hefti explique que le "lien de confiance est rompu. Lorsqu'il s'agit d'affaires de moeurs, c'est tolérance zéro". La conseillère d'Etat balaie la thèse de l'expérience scientifique donnée par l'ex-chef de service qui a déclaré vouloir "tester l'efficacité de la prévention".
Quatre enseignants
L'intéressé est sous le coup d'une enquête pénale pour avoir échangé des messages à connotation sexuelle avec une jeune fille de 14 ans, qui s'est avérée être un agent de police sous couverture. Il est aussi accusé de pornographie, des photos illicites avec des enfants ayant été trouvées à son domicile.
La cheffe du Département de l'éducation et de la famille a précisé qu'actuellement quatre enseignants dans le canton sont privés de leur droit de pratiquer. Trois d'entre eux sont concernés par des affaires de moeurs.
ats/pym