Etel explique dans un communiqué dévoilé par Arcinfo que "les investissements dans les biens de production de l'électronique ont fortement chuté". L'entreprise du Val-de-Travers invoque en particulier une surcapacité des mémoires et des téléphones dits intelligents (smartphones).
Le délai de la consultation dans le cadre de la procédure de licenciement collectif dure jusqu'au 18 juin, a indiqué mardi Catherine Laubscher, responsable d'Unia Neuchâtel, qui précise que ce délai est trop court. Le syndicat va d'ailleurs déjà demander sa prolongation, tout en se penchant plus en détail sur le cas.
Fleuron du district
Etel constitue un fleuron industriel du district, a rappelé Catherine Laubscher, parlant d'une société bien ancrée dans la région. Dans son communiqué, l'entreprise explique avoir subi des pertes depuis 2015, accentuées à fin 2018. Elle se définit comme active mondialement dans le domaine des robots de fabrication des puces électroniques et de la machine-outil.
La firme de Môtiers, qui appartient au groupe allemand Heidenhain depuis une vingtaine d'années, se considère dans le contexte du moment comme surdimensionnée. L'ampleur de la restructuration a été précisée par le syndicat Unia. Le personnel a été informé lundi. Catherine Laubscher déplore le moment choisi, à savoir à un mois des vacances d'été.
ats/boi