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L'ex-chef neuchâtelois maintient sa version sur ses messages à "une ado"

Cybercriminalité: sommes-nous fous d'aller sur Internet? [Depositphotos - weerapat]
L'ex-chef des formations post-obligatoires du canton de Neuchâtel maintient sa version dans "l'affaire Tamara" / Le Journal horaire / 38 sec. / le 23 mai 2019
L'ex-chef des formations post-obligatoires du canton de Neuchâtel maintient sa version: ses messages à connotation sexuelle échangés avec une adolescente de 14 ans - en fait un agent infiltré - avaient un but scientifique, explique-t-il à Arcinfo jeudi.

Accusé de tentatives d'actes d'ordre sexuel avec des enfants, l'intéressé affirme qu'il souhaitait par ce biais "réfléchir à un contenu de formation" destiné aux enseignants et lié à la construction sociale des adolescents au travers des réseaux sociaux.

Il voulait "tester l'efficacité de la prévention" et "voir jusqu'où Tamara - le pseudonyme utilisé par l'agent -  était capable de se protéger", poursuit-il.

"Arriver avec des solutions"

L'homme explique n'avoir pas averti sa hiérarchie de sa démarche car "en tant que chef de service, je me dois d'arriver avec des solutions".

Il espère convaincre la cheffe de département Monika Maire-Hefti, lorsqu'il aura "l'occasion de donner des explications". Pour l'instant, il dit n'avoir pu "s'exprimer que brièvement".

ats/pym

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Pornographie

L'ex-chef des formations post-obligatoires est aussi accusé de pornographie. Les autorités ont trouvé à son domicile des photos illicites, notamment d'enfants.

Dans l'interview, il affirme que ces clichés, datant de 2006, "s'inscrivaient dans le cadre d'une action de prévention liée aux dangers du tchat sur internet, que j'avais menée alors que j'étais directeur d'école. J'ignore combien il y en a. Pour moi, ce matériel n'existait plus".