L'homme est visé par une enquête du Ministère public neuchâtelois, a déclaré lundi à Keystone-ATS son avocat Frédéric Hainard, confirmant une information de RTN. Il est reproché au chef démissionnaire d'avoir dialogué sur la messagerie WhatsApp avec ce qu'il pensait être une jeune fille mineure âgée de 14 ans, alors qu'il s'agissait en fait d'un agent de police sous couverture.
Pas en détention
Le cadre ne conteste pas les faits mais explique avoir agi dans un but scientifique. "Dans le cadre de son travail où il a dû traiter de la question des prédateurs sexuels, il voulait montrer comment les jeunes étaient influençables", a expliqué son avocat.
Ce dernier précise que son client ne s'est jamais rendu à un quelconque rendez-vous et n'a jamais rencontré la destinataire de ses messages. L'homme n’a pas été placé en détention préventive mais la police a saisi l’ensemble de ses appareils électroniques pour examen.
ats/lan